BASA
286 Colloque d'archéologie Savante doit travailler chez elle, mais savoir ce que les autres font. Or, pour le moment elles ne sont pas toujours équipées, c'est ce qui a été dit presque continuellement pendant ces deux jours, pour pouvoir le faire. Mais c'est, je pense que la partie plus scientifique et beaucoup plus ambitieuse à laquelle nous rêvons le plus ne peut être qu'un stade plus tardif et qui demande hélas une fois de plus encore des moyens. MGR FRUTAZ, président: Je vous remercie. D'abord c'est entendu que nous demandons la constitution d'un Secrétariat. Mais il faut décider sur ce Comité de liaison. Si les Sociétés Savantes ne présentent pas quelques personnes auxquelles le Secrétariat peut s'adresser, que ferons-nous? Donnez le nom que vous voulez à ce Comité. Ici on a parlé de « Comité » pour avoir un terme, mais c'est très générique. Il faut d'abord que les So– ciétés Savantes de la Savoie, de la Suisse, du Piémont et de la Vallée d'Aoste désignent deux ou trois personnes, de sorte que le Secrétariat puisse les convoquer et ensuite établir vraiment le règlement de cette entente, c'est-à-dire régler la question géographique, régler la question technique, régler les autres questions secondaires. Il faut choisir un certain nombre de personnes pour «faire la Constituante». Je ne dé– sire pas autre chose. Que les Sociétés nous envoient - mettons au mois de mai ou l'été prochain, parce qu'en hiver ce n'est pas com– mode -, que les Sociétés proposent trois noms pour la Savoie, trois pour la Suisse, trois pour le Piémont et trois pour nous. Ces douze archéologues se réuniront pour faire la « Constituante ». Etes-vous d'accord? (Applaudissements). Alors, est-ce que le texte de l'ordre du jour peut rester tel quel? M. ANDRÉ ZANOTTO: Je voulais dire simplement ceci: depuis une année je sais quelles sont les difficultés pour assurer la liaison entre les Sociétés piémontai– ses, de la Savoie et de la Suisse romande. Entre autres il y a le fait que j'ai beaucoup d'amis dans ces Sociétés et que je connais aussi quelques détails... Il ne faudrait pas que les Valdôtains - d'accord, nous som– mes fiers, nous sommes très honorés - mais cependant il ne faudrait pas que les Valdôtains fassent faire aux représentants de la Savoie, de la Suisse romande et du Piémont ce que eux Valdôtains veulent faire. Et c'est pour cela que quand j'ai été appelé dans ce Centre d'Etudes Régionales, après quelques temps quand j'ai vu que ça ne marchait pas les deux activités, j'ai donné mes démissions du bureau de l'Académie Saint-Anselme pour être plus libre, donc pour pouvoir faire quelque
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