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Colloque d'archéologie 289 soumette à M. Bligny l'étude de la crypte de Saint-Jean-de-Maurienne: il est historien. Et ainsi de suite. Ce Comité d'action peut marcher très bien avec son nom. Notre Colloque est essentiellement archéolo– gique, et nous avons besoin d'un groupe d'archéologues «vrais », non pas d'historiens, non pas d'historiens de l'art. Maintenant nous sommes dans le champ exclusivement archéologique. Et le voeu qui a été lu tantôt n'a pas d'autre but. On fera d'autres Tables rondes, d'autres Colloques pour l'art, pour l'histoire, etc. A la fin on en viendra à avoir des sous-comités pour diverses branches. Mais nous maintenant, nous demandons seulement - au moins à mon avis - que soit constitué un sous-comité qui soit essentiellement composé d'archéologues. Parce que l'archéologue et l'expert de l'histoire de l'art, l'historien et le pa– léontologiste, parlant un langage différent, ne s'entendrons jamais par– faitement. Voilà pourquoi on a besoin d'avoir un groupe de personnes avec qui on puisse employer le même langage et s'entendre. Nous ne demandons pas autre chose. Ce Comité d'action peut vivre très bien et travailler très bien pour son compte. Et notre Sous-comité d'archéo– logues collaborera avec ce grand Comité que vous avez déjà constitué. Mais certainement MM. Bligny, Alexandre d'Entrèves, Donnet et au– tres, ne sont pas des spécialistes en archéologie. M. RENÉ WILLIEN, président du Syndicat d'Initiative d'Aoste: Mais alors, quelle sera la position de cet ancien Comité d'âction vis-à-vis des archéologues qui seront élus prochainement? Ce Comité d'action va-t-il disparaître? MGR FRUTAZ, président: Ce sera un Sous-comité de ce grand Comité que vous avez constitué. Vous avez lancé les travaux de toutes ces Tables rondes, mais ce sont des choses differentes, il me semble. (Interruption). Chiamiamolo dun– que Sottocomitato per farla finita . M. PAUL Gu1cHONNET: Je pense tout de même que depuis deux jours nous sommes deux partis dans cette salle qui ne parlons pas le même langage et qui faisons un peu un dialogue de sourds. Il y a un aspect Sociétés Savantes et il y a un aspect archéologie pure. Eh bien, je crois par exemple que trou-