BASA
290 Colloque d'archéologie ver un ou deux archéologues en Savoie, je parle de ma province, dans les Sociétés Savantes, capables de faire un inventaire de qualité scien– tifique, vous ne les trouverez pas en dehors d'archéologues profession– nels, qui seront des gens qui n'interviendront pas au titre des Sociétés Savantes, qui seront membres, mais qui n'exerceront pas vraiment dans les Sociétés Savantes leurs fonctions. Alors je crois que les Sociétés Sa– vantes c'est une espèce de petite couverture disons sentimentale et idéo– logique, mais alors dites, nous faisons un congrès pour des archéologues, mais là les Sociétés Savantes passent à mon avis à l'arrière-plan. Ces socié– tés-là ne font pas que de l'archéologie, ce sont des Sociétés qui commémo– rent le passé, tout au moins en Savoie nous en avons beaucoup, mais qui ne sont pas polarisées. Si vous demandez par exemple de vous oc– cuper strictement d'archéologie pure, d'archéologie spécialisée, d'archéo– logie qui n'ira pas ni dans l'histoire de l'art ni dans l'histoire chrono– logique, vous n'en trouverez pas. Il y en aura très très peu, tout au moins, à moins que j'anticipe beaucoup, mais enfin, mes compatriotes savoyards me corrigent si je dis des erreurs. Vous trouverez le profes– seur d'archéologie de Genève, vous trouverez le professeur d'archéo– logie dans sa chaire à Grenoble ou à Lausanne, qui sera quelqu'un qui pourra collaborer à un travail comme le magnifique volume que nous allons donner, si vous voulez faire un Corpus par exemple. Mais faire travailler des archéologues amateurs comme sont ceux dans nos Sociétés Savantes à un Corpus des monuments ou de la maçonnerie dans les Alpes, il faut dire franchement que c'est une utopie, je crois. Il faut parler avec réalisme. MGR FRUTAZ, président: Très bien, monsieur. Nous parlons le même langage. Parce que je ne demande pas maintenant qu'on constitue un Comité pour établir un catalogue. Le voeu n'est pas de choisir un certain nombre de personnes qui fassent un catalogue scientifique. C'est simplement de former un Comité de personnes qui puissent donner une certaine règle, fixer une certaine méthodologie qui permettra de faire ces catalogues. Monsieur le professeur, vous n'êtes pas d'accord? M. PAUL Gu1cHONNET: Les Savoyards ne comprennent pas bien encore, ne sont pas par– venus encore bien à comprendre ce que l'on voulait faire. Ce Comité, et le grand Comité chapeau dont a parlé !'Assesseur, qui est tout autre chose. Alors l'année prochaine on va faire une Table ronde d'histoire
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