BASA

ELIE PESSION COMMEMORATION DU SENATEUR AIMÉ BERTHET Excellence, M. le Président, Mesdames, Messieurs, «Donner, faire plaisir, c'était ça M. Berthet!» il m'échoit l'honneur et la très lourde besogne de commémorer, ici, dans cette noble assemblée, M. le SENATEUR AIMÉ BERTHET, l'un des hommes les meilleurs à tous les points de vue, je l'affirme tout de go et sans crainte d'erreur, que notre Pays d'Aoste ait produit au cours de sa longue histoire, deux fois millénaires, tour à tour heureuse ou douloureuse, toujours digne et glorieuse. Ma besogne est lourde et je connais trop mes limites pour ne pas solliciter, dès cet instant, votre bienveillance dans les jugements que vous pourrez apporter sur les paroles que je vais prononcer; si j'ai accepté de vous parler aujourd'hui du Sénateur Berthet, je l'ai fait dans le but de témoigner encore une fois au regretté défunt l'amour, l'estime et l'amitié qui me liaient à lui, cet amour, cette estime et cette amitié que vous lui apportiez également et qui nous unissent en ce moment, dans son souvenir et dans son évocation. - Je retracerai très brièvement sa vie trop courte hélas ...