BASA

6 Académie St-Anselme Antoinette est morte très jeune, l'an de la grippe dite « espa– gnole ». Pierre et Louis survivent et continuent les bonnes et belles traditions familiales. - Il est à noter que le père César n'était pas qu'un excellent artisan-menuisier; il était un fervent amateur de la musique; membre de la société philharmonique municipale de la « Lyre » il jouait égale– ment bien des instruments à bouche, des instruments à cordes, à per– cussion ou à soufflerie. De surcroît il fut de longues années sonneur des cloches de St.-Ours et ses carillons étaient connus et particulière– ment harmonieux. - La maman, Mme Catherine, était une ménagère accomplie, toute absorbée qu 'elle était entre les soins de la maison, de la famille, du jardin que M. César lui aidait à cultiver aux heures de loisirs. On le voit: il y avait dans la famille des Berthet, de la noblesse et de la richesse: la noblesse et la richesse du travail, de l'harmonie et de l'amour mutuel, de la foi et de la pratique religieuse (il me revient de le noter), des chants et de la musique. Aimé Berthet a hérité bien de cette richesse et il en a été riche pour sa vie: riche de travail, de foi et de religiosité, de cet amour qui devient bonté, riche enfin des joies du chant et de la musique. Ceci étant dit, voici maintenant, très brièvement et à grands traits quelques notices sur sa vie et ses principales activités: - Aimé Berthet est né - et nous en connaissons maintenant la famille - à Aoste le 20 juillet 1913. - Il fit ses études secondaires au Petit Séminaire qu 'il rappellera toujours avec une très grande sympathie. - Il continua ses études à l'Université et devint professeur de lettres. - Tout jeune il entra dans la «Jeune Vallée d'Aoste», à côté d'Emile Chanoux, à l'école de l'Abbé Trèves, fraternisant avec le Chanoine Bréan. Il fut de même à l'école de cette âme d 'élite que fut Mgr Stévenin. C'est là, je crois, à l'école de ces coeurs d'élite, de ces grands Valdôtains, à l'école aussi des De:ffeyes, des Durand, des Page, des Gex, qu'il a appris à aimer passionnément son Pays, cette Vallée d'Aoste pour laquelle il a vecu, il a oeuvré, il a souffert, pour laquelle il est mort.

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