BASA
340 Colloque d'archéologie phiale assez irrégulière à décor rayonnant autour de l'ombilic. Un échantillon de terre de foyer a fourni par dosage du C14 1 une date de 2800 + 100 avant J.-C. Elle doit être prise avec réserve, tant qu'elle n'a pas été confirmée par une ou deux autres analyses. b) Saint-Léonard II. A proximité immédiate du village de Saint– Léonard, au niveau du bord supérieur de la plaine du Rhône, on a identifié un niveau néolithique où les tessons ressemblent à ceux de Saint-Léonard I. c) Rarogne (station du Heidnisch Bühl près du village de Sankt– German, distr. Je Rarogne occidental). A une trentaine de km en amont un replat sous le sommet de la colline rocheuse du Heidnisch Bühl (le « Crêt du Païen ») a été occupé par des Néolithiques dont le matériel retrouvé s'apparente à celui de Saint-Léonard. Les structures d'habitations, avec fosses parfois profondes (jusqu'à 0,80 m) ont été quelque peu perturbées par celles d'un niveau immédiatement sus– jacent du Bronze ancien ou moyen, à trous de poteaux et foyers. 2. Sépultures. En remontant le cours du Rhône, on possède une série de sites où l'on a découvert des tombes, toutes du même type signalé (ciste à squelette replié). Ce sont: Saint-Triphon (commune d'Ollon, district d'Aigle, Vaud); en Valais: Barmaz I et II (comm. de Collombey– Muraz, district de Monthey), la Corbassière, Montorge et Saint-Guérin (comm. et distr. de Sion), peut-être Pentzet (comm. de Granges, distr. de Sierre), Glis (distr. de Brigue), Bitsch (distr. de Rarogne oriental). Nous ne parlons ici - et très sommairement - que du double cime– tière de Barmaz I et II à Collombey, où nous avons pu faire, de 1947 à 19 55, des fouilles systématiques aboutissant à un ensemble total d'une soixantaine de tombes. Signalons dès l'abord que dans ce nom– bre figurent, d'une part trois sépultures sans ciste mais à squelette replié, et qui sont peu-être un peu antérieures aux autres, et d'autre part, une proportion élevée (plus de 30%) de tombes d'enfants. Le squelette est toujours couché sur le côté gauche. L'orientation des tombes varie beaucoup, en foction des conditions topographiques, leur 1 Analyse effectuée par le Laboratoire du C14 de l'Institut de Physique, Université de Berne.
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