BASA
Colloque d'archéologie 361 à la culture de son intelligence à travers le contact avec les sources de sa civilisation. Dans le plan de développement et de valorisation des monuments romains, le problème du Musée archéologique aussi réclame une sol– licitude appropriée. Sa solution ne pourra faire abstraction d'un choix topographique adéquat, dont les revenus sont liés au mouvement du tourisme. Ce choix, qui devra s'orienter vers un emplacement au milieu du centre monumental, ne devrait pas omettre d'envisager l'utilisation d'un monument historique qui, en évitant un acte chirurgical, jamais sans inconvenients (démolitions, retouches, ravalement, dépose, recon– struction), présenterait l'avantage d'une solution dégagée des rappro– chements difficiles, des adaptations et raccordements avec le milieu monumental. Toujours, en cas de solutions nouvelles, il faudra rappeler que le cadre du centre historique peut être altéré par une architecture de caractère archéologique et de mauvaise proportion davantage que par une architecture moderne de bonne proportion. Tout y est cas d'espè– ces, les distances, les rapports des volumes, la qualité de !'oeuvre comptant plus que les détails de l'architecture. c AUGUSTO DoRo, Vestiges romains à Quart, Chambave et Marseiller. * La dernière édition (1962), de la carte archéologique d'Italie au 100.000e, feuille 28, fait état qu'à l'église paroissiale de Quart en 1956 on ne voyait plus trace d'une colonne et des dalles romaines si– gnalées en son temps (1881) par le chanoine Bérard in« Atti della Società piemontese di archeologia ». Une visite faite récemment, sur signalation de M. Daudry, que je veux bien remercier ici, m'a permis de me rendre compte que soit la colonne, soit les marbres, existent toujours. La colonne est assez enfoncée dans la terre, à cause probablement * Non avendoci l'autore inviato il testo della propria comunicazione, riproduciamo il testo tratto dalla registrazione.
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