BASA

Colloque d'archéologie 377 que carolingienne. Il n'y aurait que le texte, sa présentation technique, l'auteur et naturellement quelques petites notices chronologiques. On pourrait insérer pour la partie de l'épigraphie seulement les inscrip– tions qui ont un contenu onomastique ou toponomastique bien précis, par exemple l'inscription Incolae Salassorum trouvée, à quelques pas de notre salle, à la « Porta Principalis dextera », ou bien d'autres inscriptions honoraires, celles surtout qui contiennent des toponymes anciens. Ce sont des jalons que nous jetons sur la route des archéolo– gues, et j'espère que ce petit volume pourrait vraiment rendre de réels services . Je prends pour mon compte la direction de la publication de ce fascicule, de sorte que vous puissiez vraiment avoir à votre disposition un instrument de travail valable . Que ce petit volume qui partira de la Vallée d'Aoste soit vraiment un premier jalon de notre liaison, de notre amour fraternel entre archéologues. Est-ce que vous approuvez ce projet? (Applaudissements). 2. Je pense aussi recueillir, et cela pourra servir d 'exemple pour toutes les régions voisines, dans un « Corpus » tous les rapports des fouilles faites sur notre sol à partir de 1850 environ jusqu'à nos jours. Ce « Corpus » des rapports préparés par qui a vu et étudié le monu– ment ou les monuments lors de leur découverte, offrira un précieux matériel à tous les archéologues de la région alpine pour soumettre à un nouvel examen les monuments anciens conservés dans nos régions. Comme je l'ai dit au début de ce Colloque, les premiers rapports sont bien souvent les plus véridiques. Nous commencerons donc par le «Coup d'oeil sur les antiquités d'Aoste » publié en 1862 dans le quatrième bulletin de l'Académie Saint-Anselme par le prieur Gal, pour finir avec les rapports préparés de nos jours par la Surintendance aux Antiques. Notre tâche, nous l'avouons, ne sera pas des plus faciles, parce que nous devrons examiner de nombreuses publications, entre autres les collections des « Notizie degli Scavi », les bulletins de la Société Piémontaise d 'Histoire et d'Archéologie, de l'Académie Saint-Anselme, de la Société de la Flore, etc. C'est un projet auquel j'ai pensé depuis longtemps. Et il me sem– ble que pour la Vallée d 'Aoste ce projet soit vraiment nécessaire, parce que en Vallée d'Aoste on ne trouve pas les « Notizie degli Scavi ».

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