BASA
Commémorations 11 «Sotta l'alibi di una etichetta » qui est un réquisitoire contre la pornographie envahissante, et « L'opportunità di un dialogo leale e serio fra Regione e Go– verno Centrale»; le titre dit l'importance du sujet! Avec cela et après cela il faut noter les très nombreux articles publiés sur les différents journaux de la Vallée, sur « L'Ecole Valdô– taine », sur le Messager Valdôtain dont il était un fidèle collaborateur (et je lui renouvelle ici ma reconnaissance) et les mille discours pro– noncés au hasard des circonstances qu'il préparait avec soin et qui étaient toujours très appréciés et efficaces. Il ne m'est pas possible, évidemment, d'examiner ici la portée, la valeur et l'actualité, aujourd'hui encore, de ces publications et de ces écrits, je me limite à noter que le leit-motiv de tous les discours , de tous les écrits du Sénateur Berthet est celui-ci: mieux connaître, mieux aimer notre Pays, notre histoire, nos traditions ... conserver notre lan– gue maternelle, notre foi et notre religion... éviter les divisions frater– nelles absurdes et ruineuses ... nous unir davantage pour la sauvegarde de nos droits , de notre ethnie, de nos chants et de nos fleurs, de notre environnement! Tout ceci est encore à ce jour d'une absolue et per– manente actualité! Il est temps que j'abrège, car il y aurait tellement de choses encore à dire, édifiantes et enrichissantes pour nous, sur Aimé Berthet. Il faudrait que je parle encore de son coeur qui était « tout à tous », de sa foi forte, vivante, éclairante, de sa vie chrétienne sans respect humain et sans compromissions, de sa piété franche et tendre, de sa dévotion à la Vierge, Reine de la Vallée d'Aoste ; n 'oublions pas qu'il aurait voulu, pour sa part, élever un trône à la Reine de la Vallée dans notre cité d'Aoste. Ce trône devait être, dans ses intentions, la colonne qui soutient la louve romaine sur la place de la République. Il faudrait enfin que je parle de sa mort, imprévue et imprévisible, tel un chêne terrassé par la foudre, tel un soldat qui tombe sur la brè– che, à l'âge de 58 ans, à 23 heures de ce triste 27 novembre 1971 , à la suite d'une trombose cérébrale, dans cet Hôpital Régional dont il avait été, pendant plusieurs années, le très compétent Directeur Ad– ministratif et où il avait semé d'innombrables gestes de bonté, de réconfort, d'aide de tout genre. De l'émoi et de la consternation, je devrais parler, générale et una-
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=