BASA

14 Académie St-Anselme tinents; M. Berthet était aussi l'ami fidèle de la Vallée d'Aoste qui vit à l'étranger; il était de toutes leurs fêtes, de tous les Arbres de Noël de Paris... il était l'ami de l'Abbé Petigat, de son humble et petit suc– cesseur que je suis, du Secrétariat de Paris, du journal «La Vallée d'Aoste »... Cet animateur des chants de chez nous faisait la joie de nos émigrés. Ils ne l'oublieront pas. Je dépose ici leur gratitude durable et profonde! Aimé Berthet, Merci! J'écris sur ton image les paroles que le Chanoine Bréan écrivait sur la photo d'Emile Chanoux : «Tu n'est pas mort». * * * Excellence, M. le Président, Mesdames et Messieurs, J'ai fini; je me recueille et j'écoute: j'entends les notes graves, solennelles, douces et fortes du bourdon de St.-Ours ... j'entends la chorale qui chante en sourdine, lentement, gravement: Montagnes Valdôtaines Vous êtes mes amours... le ton s'élève, s'amplifie, remplit les airs , parcourt la Vallée... j'entends et je distingue Sa voix, la voix d'Aimé Berthet: « hameaux, clochers, fontaines , vous me plairez toujours! » Je vois maintenant: Aimé Berthet est là, très haut, en plein ciel, au centre de la Vallée ... qui brille comme un drapeau qui nous indique, qui éclaire notre route! Oui, Ami Berthet, ami Valdôtain, merci! Ce n'est qu'un « Au revoir! »