BASA

38 Académie St-Anselme foi, nostalgie de l'éloignement, âpreté du sol, dureté de l'existence, rudesse des hommes. Mais le souille de leur poésie a été enrichi et nourri par une maturation qui leur vient d'avoir senti « sous d'autres deux et d'autres étoiles ». Edmond Trenta ne jouissait pas d'une grande technique, il man– quait souvent du mot approprié, du verbe magique qui donne à la poésie plus de luminosité et plus de pénétrante profondeur; mais il restera parmi nous comme un dévoué serviteur du vers français qui répète, sans les rudeurs exaltantes et frémissantes du patois, un hymne à notre terre et à son peuple. Il se plaçait, par là, dans la bonne tra– dition de notre Académie.

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