BASA

Mgr ].-A. Duc et F.-G. Frutaz 49 gneur s'est occupé plutôt de l'histoire religieuse du Diocèse, tandis que le Chanoine s'est consacré à l'histoire civile de la Vallée. Ce détail méritait d'être relevé, car le Chanoine Frutaz a ainsi évité d'empiéter sur le champ qui était déjà labouré avec tant de compétence par Mgr Duc et par d'autres ecclésiastiques. Il a rendu ainsi un très gros ser– vice à notre historiographie. Je conclus en exprimant un voeu pour honorer d'une façon con– -crète la mémoire de nos deux savants écrivains. J'aimerais, pour Mgr Duc, que l'on prépare et publie une table générale onomastique, topo– nymique et des matières des 10 voll. de son Histoire de l'Eglise d'Aoste; sa consultation deviendrait ainsi très facile pour tous. Pour le Chanoine Frutaz, je propose de recueillir dans un des prochains bulletins de l'Académie les articles qu'il a publiés sur des revues ou des mélanges parus hors de la Vallée d'Aoste, difficiles à répéter et depuis longtemps épuisés. Messieurs, nos deux savants personnages ont servi fidèlement l'Eglise et la petite Patrie! Que leur « service authentique », pour la recherche de la vérité nous stimule à rénover nos méthodes d'enquête pour être en état soit de découvrir plus aisément les richesses de notre patrimoine (:Ulturel soit de les présenter dans un langage nouveau à nos jeunes générations. Pour que tous puissent connaître directement l'apport scientifique qu'ils ont donné à notre culture, j'ai pensé qu'il serait bon de pré– senter leurs bibliographies aussi complètes que possible. Les voici: