BASA

354 Orphée Zanolli et de Vallomy, le prette recteur de Lillianes, le père de celui-ci, le lieutenant Longeys, sept autres personnes dont les noms sont cités, deux témoins, d'autres personnes dont les noms ne sont pas men– tionnés 140 • Cette séance fut particulièrement importante puisque on y examina globalement les comptes de l'Eglise et ceux de la Com– munauté de Lillianes. Les procureurs de l'Eglise y rendirent compte à la Communauté, représentée par le syndic et deux procureurs, et on prit en considération aussi les dépenses faites par le vicaire et par le syndic au profit de l'Eglise. Lorsqu'il y avait plus de recettes que de dépenses les procureurs s'engageaient par serment à payer le résidu ou « reliquat » aux per– sonnes indiquées par l'assemblée, dans un délai fixé, sous l'obligation de leurs biens. A la fin de la séance, chaque procureur devait manifester sa volonté de continuer ou non à servir l'Eglise; s'il quittait, il devait fournir et nommer un homme idoine et capable et promettre que « s'il sçaict et reste informé de ceux qui sont redevables, tant en cire que autrement alla diete venerable Esglise, qu'il sera tenu, camme il promet, nommer et declarer telz debitteurs aux-dicts procoureurs (sic) futurs » 141 • Par la suite, les assistants à ces redditions de comptes devinrent de moins en moins nomhreux et l'assemblée examina séparément les comptes de l'Eglise et ceux de la Communauté; toutefois, ce sera encore les procureurs de celle-ci qui acquitteront de leur « manié » les procureurs de l'Eglise 142 • C'est ainsi que ceux-ci peu à peu, s'affranchirent de la Commu– nauté et s'acheminèrent sur la vie de l'autonomie pleine et entière. 140 cf. ACL n. 101, année 1661. 141 cf. ACL n. 101. * * * 142 cf. ACL n. 101, années 1666 et suivantes.

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