BASA

392 Orphée Zanolli confraires tenir !es escriptures de la diete confrayrie sus remises et aultres que parviendront, en bon et dheu estact; et generallement /aire tous actes requis et que fere pourroient lesdictz confrayres, moyennant compte et prestation du reliquat ». 11 Nous nous arretons, pour l'instant, sur le soin qu'apportaient nos ancetres, à garder jalousement leurs archives; nous constatons que sept personnes étaient préposées à leur garde; nous ajoutons que ces archives étaient mises dans des « arches » ou dans des armoires dument serrées à def; que les serrures bien souvent étaient trois, avec des defs différentes; que chacune de ces defs était confìée à des personnes différentes; et que, par conséquent, pour ouvrir ces archives il fallait la présence de ces trois personnes ! ... C'est une bonne leçon pour la négligence actuelle à ce sujet... L'élection du nouveau prieur étant faite, le prieur sortant rendait ses comptes. La reddition des comptes était toujours verbaHsée par un notaire; elle se faisait en présence de toute l'assemblée générale; parfois, depuis la fondation de la paroisse, 31mai1614, y assistèrent les curés de la paroisse et toujours, depuis son existence, le surprieur. Le prieur rendait tout d'abord compte des recettes: cotisations des confrères, contributions volontaires, exactions de legs testamen– taires, donations et aum6nes de particuliers, location des domiciles de la Maison du Saint-Esprit, revenus de la vente aux enchères des denrées restées après les fetes de la Pentec6te, etc.. Ensuite, il exposait les dépenses faites, pour achat de denrées, organisation des fetes, réparations aux domiciles et autres semblables: chacune de ces recettes et de ces dépenses devait avoir des pièces à l'appui, et, ce qui est extremement sérieux, c'est que le notaire recevant ou reviseur pouvait en corriger le montant en plus ou en moins, quand celui-ci ne lui paraissait ni vraisemblable ni correspondre à la vérité. La différence entre les recettes et les dépenses constituait ce que l'on appelait le « reliquat ». Naturellement, ce reliquat pouvait etre 17 ACL, n. 582.

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