BASA

394 Orphée Zanolli Confrérie du Saint-Esprit en faveur de l'Ecole, du Vicariat et de l'Eglise. Le 6 juin 1768, le syndic Jean-Baptiste Longis et les con– seillers Ambroise Clos et Pierre de feu Germain Lazier, considérant que les fonds destinés à l'enseignement de la jeunesse ne sont pas suffisants; que la communauté devait, pour y faire face, se soumettre à d'autres frais extraordinaires, ayant « remarqué et observé le peu de profits et avantages que tant le public que les particuliers du present lieu tirent et ressentent des revenus de quelques fonds propres de la confrérie du Saint-Esprit de ce lieu; et ayant aussi considéré que l'église et sacristie du présent lieu, qui se trouve depuis quelque tems nouvellement batie et réédifiée, se trouve degarnie et hors d' état de se pouvoir maintenir avec le décor convenable, auroyent souhaitté de pouvoir faire la conversion des dits revenus annuels de ditte confrérie, qui peuvent rellever à la somme d' environ quarante livres, partie en augmentation du fond de ditte école, partie en augmentation du fond destiné pour la pension dudict sieur vicaire, et le surplus en faveur de l'église, soit sacristie du présent lieu ». La répartition fut délibérée de la façon suivante: 12 livres 6 sols et 4 deniers à l'Ecole, en augmentation des fonds déjà existants; 1O livres pour supplément de la pension du vicaire de Lillianes; le reste en faveur de la sacristie. 20 Le 9 juin 1768, par provision de l'éveque d'Aoste, la Commu– nauté obtenait la conversion demandée. Le 20 aout 1771 dans ses conclusions fìscales le substitut Chris– tillin, d'Aoste, affirmait que « Monseigneur l'évéque a permis cette commutation par son dit décret du 9 juin 1768 susdit, sur la considé– ration sans doute que cette application était plus avantageuse, plus solide et plus éclairée que celle qui se faisoit precedemment en aumone qui se distribuait aux riches et aux pauvres indistinctement aux fétes de la Pentecote de chaque année ». De sa part, le substitut ajoute que: « nous nous déterminons d' autant plus volontiers à la dite commutation qu'il ne nous conste pas, des pièces produites, que 20 ACL, n. 126.

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