BASA
Deux portraits du XVII• siècle 399 "" \.- "' i .. <> :i l: ... >.. ':> -< ;::.. P;1so1.. I- ~ "' ... :; z J <> .;;. ::e > li.. "<t: Armoiries de Marie-Antoine-Melchiotte Aymonier Tout le monde sait que le « blason » est le signe distinctif d'une famille; mais l'on ignore souvent que l'écu personnel d'un membre d'une certaine famille est composé de plusieurs blasons différents, qui témoignent soit de sa parenté, soit des fìefs et des seigneuries qu'il a acquis ou hérités. René de Ghallant, par exemple, portait un écu écartelé (partagé en quatre « quartiers »): aux premier et quatrième de ces quartiers (c'est-à-dire en haut à gauche et en bas à droite par rapport à l'observateur ), il contre-écartelait les armes de sa maison - d' argent au chef de gueules, à la cotice brochant sur le tout de sable - avec l'aigle noir de la vicomté d'Aoste sur un champ d'or, attribut traditionnel de la branche aìnée des comtes de Challant; aux deuxième et troisième, il étalait les couleurs de la baronnie de Bauffremont et de la principauté de Valengin, territoires qu'il avait hérités de sa mère, Louise d'Aarberg. Il est possible, par là, d'établir, d'après l'ana-
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