BASA

404 Joseph Rivolin Les origines de la famille Aymonier sont modestes: artisans pel– letiers et cordonniers à Aoste, ils avaient acquis une fortune consi– dérable par le commerce, lorsque Philibert se fit anoblir vers 1631; treize ans plus tard, il acquit aussi la parité « nonobstant les empe– schements que le reste de la noblesse pensa opposer à son elevation ». Son fìls Jean-Gaspard épousa Marie-Marguerite, fìlle et héritière uni– verselle de Jean-René Vulliet de St-Pierre; de ce mariage il eut, entre autres enfants, notte Marie-Antoine-Melchiotte, femme de Jean-Nicolas Pascal, décédée en 1731. }EAN-CLAUDE PASCAL I N. FANGIAS I Ne }EAN-NICOLAS PASCAL Ne }EAN-GASPARD AYMONIER I Ne MARIE-MARGUERITE VuLLIET I épouse Ne MARIE-ANTOINE-MELCHIOTTE AYMONIER EN GUISE DE CONCLUSION , Parmi les arts que les Valdotains ont cultivé pendant les longs siècles de leur histoire, la peinture n'occupe certes par la place d'hon– neur. On dirait que la solidité équarrie de l'ame montagnarde répugne à l'aplatissement abstrait des formes du monde naturel sur la plate superficie d'un tableau ou d'un mur: meme les fresques qui décorent nos chateaux et nos églises sont pour la plupart dues à des talents étrangers à notte Vallée. Il est, toutefois, un domaine particulier de l'art pictural que les Valdotains ont exploité de façon assez intensive: c'est le portrait. Probablement pour des raisons de prestige, les nobles et les notables des siècles passés se sont souciés de transmettre les traits de leur visage à la postérité, et cette vanité anodine nous a légué un assez riche pa– trimoine de tableaux, qui nous présentent un véritable petit univers