BASA

120 Orphée Zanolli que vous prepariez un 'abitation beatifique au ciel, et, à moy, avec la delectation que me donnent !es jeunes plantes diligement cultivées, produisant les fleurs, puis !es fruicts , et !es bleds, multiplians par la bonne semence, de cercher d'aller multipliant en bonnes euvres pour en fin en avoir la juste retribution en la terre des vivans.' Le fabricateur: ]e me vois reduit à un destroit qui ne se peut eviter et suis contraint d'aprouver la suite des argumens divinement inspiréz et tiréz de la langue sainte, où le Redempteur apelle son Pere Agriculteur et Moi:se le dict estre le Supreme Architecte, tellement que !es choses superieures, ordonnant et tenant en reng (sic!) !es inferieures, nous ne saurions, sans nous devoier du reste du monde, repugner que ne suivions cest instinct salutaire en bien usant de ses dons . 5 [2v] Compere, ces derniers advis ne sont pas de nostre creu; ains faut condurre que 6 n'estant peu sortir de la terre (subjet entour lequel vous pra– tiquéz) ils nous 7 sont venus d'en haut, par inspiration du souverain Architecte ensemble et Agriculteur, qui continuellement 8 seme et eslargit ses graces, à ceux notamment qui, d'une simplicité de vie, sont disposéz les acepter; ce que ne peut advenir sans grace, que, par tant, nous convient toujours mvoquer. Doux appouvrir, curieux labeur de !'agricole et bastisseur! s Ce paragraphe, depuis: « Je me vois reduit... » jusqu'ici a été biffé d'un grand trait de piume vertical de haut en bas. 6 Biffé: «ne les aiant ». 7 Biffé: « est». B Biffé: « dispense».

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