BASA
L'église et la paroisse de Chatillon 139 1531, la paroisse était desservie au nom du chapitre par le chanoine Sébastien Rechoz. Mais pendant ces quinze ans , les rapports entre le chapitre et les gens de Chàtillon ne s'étaient pas déroulés sans de nombreux tiraillements qui aboutirent en 1532 à un nouveau procès . En cette année, en effet, les membres du conseil communal présentèrent oflì– ciellement leurs revendications au chapitre. Il était question d'abord du vicaire perpétuel pour lequel ils réclamaient une portion congrue qui lui permìt de vivre honnetement lui-mème , son vicaire et un prètre assistant 8 . Ils voulaient aussi que le syndic de la commune eùt son mot à dire, comme le comte de Challant, lors de sa nomination par le chapitre. Il s'agissait aussi de leur église, trop petite pour contenir la moitié des habitants et qui menaçait ruine . Ils priaient le chapitre de leur fournir chaque année une contribution de soixante florins tant que dureraient les réparations. Pour tout cela, en cas de désaccord avec le chapitre, ils proposaient de recourir à l'arbitrage de l'évèque d'Aoste, Mgr Pierre Gazin , et du comte René de Challant. REPONSE DU CHAPITRE Les chanoines répondirent d'abord qu'ils n'étaient tenus d'ob– server que ce qui était contenu dans la Bulle d'Union et la Transac– tion de 1517. Pour le choix du vicaire perpétuel, la commune devait faire con– fiance au chapitre qui s'était engagé à ne choisir qu'un prètre apte et capable. Quant à la contribution en faveur de l'église, ils avaient promis 400 florins petit poids , mais ils ne devaient les verser qu'après le 8 Le pretre assistant est déjà signalé, avec le curé et le vicaire, dans le testament de Pierre de Challant, en 1339. Voir ZANOLLI, Testaments des seigneurs de Challant, t. I, p. 31.
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