BASA

L'église et la paroisse de Chdtillon 147 La Salle au chapitre, lesquelles seront pourvues d'un curé en titre, élu par le chapitre et institué par l'évéque. Ces curés ,iouiront rles congrues actuellement formées et des obventions attachées à ces cures ». Oui, tout cela aurait été bien , si le Métropolitain avait ratifìé les autres articles. Mais ceux-ci n'ayant pas été sanctionnés, celui-là non plus n'obtint pas farce de loi. CRISE PAROISSIALE DE 1793 A 1798 Le conflit se ralluma de nouveau en 1793, quand la cure de Chàtillon devint vacante par la mort du chanoine Jean-Jacques Linty. Certes, l'évéque n'était pas opposé à la nomination de son rem– plaçant par le chapitre, mais il allait de soi que le chapitre devait le consulter. Au contraire, le chapitre, camme s'il avait voulu affìrmer son droit, fìt la nomination du chanoine Défey sans consulter l'évéque . Celui-ci lui refusa l'institution. Il en résulta une période de crise pour la paroisse, qui fut admi– nistrée de 1793 à 1795, par trois économes successifs, puis jusqu'en 1798, par deux capucins, le P. Justinien comme curé et le P. Joseph camme vicaire . Les réclamations du conseil municipal en 1794 ne fléchirent pas l'évéque, mais lui fournirent simplement l'occasion d'exposer les raisons de sa conduite. La question des prébendes ·:ano– nicales était une de ces raisons. Le chapitre avait porté sa cause devant le sénat de Turin, mais sans obtenir de solution. Mgr Solar la porta devant le souverain Charles-Emmanuel IV, en le priant de nommer des délégués investis de son autorité. L'AFFAIRE EST RESOLUE PAR UNE SENTENCE DU SOUVERAIN Quelques semaines suffìrent, avec la bonne volonté des deux parties. Le 8 mai 1798 , Mgr Solar invita le chapitre à présenter un mémoire, comme il le faisait lui-méme, avec un résumé des raisons qui, à son avis, établissaient son droit. Dès le début de juin suivant,

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