BASA
166 P. Félix Tisserand L'affaire fut organisée. On prit contact avec le fondeur, Michel Garmagnano d'I vrée . Il acceptait de livrer deux cloches pesant les deux ensemble 114 rubs, pour 35 francs le rub. Avec le port et les garnitures, on arrivait à la somme de 4.155 francs. Mais on possédait dans les souterrains de l'église, 95 rubs de cloches brisées que le fondeur payait à 29 francs le rub; une quète faite à la porte de l'église avait donné 20 francs et on disposait des cinquante francs de la vente du vin quèté en automne. Il suflìsait donc de trouver 1330 francs. D'UNE SOUSCRIPTION À L'AUTRE Les gens se souvenaient de la souscription pour le presbytère. 22 Le Conseil de fabrique décida de recourir de nouveau ~ ce moyen dans sa délibération du 15 juillet 1815, laquelle fut approuvée par l'évèque le 20 juillet de la mème année. Dans l'Avis au public qui publie la souscription, on promet « de publier et de conserver dans les archives de l'église le montant tota! et partiel des objets donnés volontairement à cette fin, avec le nom de chaque bienfaiteur. pour leur satisfaction et celle des quéteurs ». A part le sieur « Bognier », père, Gabriel (qui) a payé pour étre parrain » la somme de 100 francs, nous trouvons « Duiany Jean André, feu Laurent, 50 francs, par le moyen d'un mandat, exigé », mais qui ne valut en réalité que 48 francs. Viennent ensuite Frutaz François Joseph et Madame Elisabeth Personnettaz, chacun pour 30 francs, et Antoine Gervason pour un louis, évalué 24 francs. Beaucoup d'offrandes sont faites en nature, mais évaluées en francs et centimes: marmites, brons, ou simplement métal ou cuivre. Deux livres de cuivre valent trois francs. Le bron de Michel Joseph Duch représente la valeur de 3 francs, 35. Le montant de la souscription dépassa la somme visée: alors qu'on désirait 1.330 francs, on obtint 1522 francs, 75. Honneur aux Chà– tillonnais ! 22 Voir ci-dessous Souscription pour le presbytère, Partie IV, chap. Il, p. 242.
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