BASA
190 P. Félix Tisserand en tant de crédits ». Le te:x;te cité nous donne une idée de la chantrerie, bien différente des chantreries actuelles, au moins en Vallée d'Aoste, oì1 le chant choral s'e~t généralement répandu. Il ne semble meme pas, en lisant ce texte, qu'on ait pensé à la possibilité, pour les deux titulaires de la chantrerie, de s'aggréger d'autres chantres. BANC DES CONSEILLERS DE LA COMMUNE L'exemple est toujours contagieux. Les membres du conseil com– munal ne se trouvaient pas à l'aise pour écouter les sermons toujours longs à cette époque . Et puis, devaient-ils se dire: sans etre au meme niveau que le seigneur de Challant, nos fonctions ne devraient-elles pas nous distinguer des simples paroissiens ? Toujours est-il qu'à peine six ans après la construction des bancs du chreur, le procureur Luboz, en rendant ses comptes à la fin de son mandat, écrivait: « Payé pour /aire /aire le grand banc du conseil de la communauté pour entendre les sermons, 1O livres dont le dit sous– signé Luboz fait présent à l'église ». BANCS ATTRIBUÉS AUX NOBLES OU AUX NOTABLES Tandis que la convention des bancs de la chantrerie nous fait connaìtre les bancs du chreur, l'état de la paroisse du chan. Linty 1 er nous apprend qu'il en existait déjà dans l'église avant 1751. « Il y a 9 bancs fixes dans cette église, outre ceux des chantres: Le premier est le banc du Seigneur J usticier, Comte de Challant, lequel se trouve placé dans le chceur. Le second est possédé par Mrs les Brunod; on en ignare le tems et la permission. (25 avril 1701, Messellod, not.). Le 3' est possédé par les nobles de Chandiou. Le 4e est un banc sur lequel la maison de Challant se place dans le temps des sermons. Le 5• était anciennement un banc des nobles Castellet.. et le
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