BASA

192 P. Félix Tisserand curé de Chatillon de 1820 à 1847; nous donnons aussi son document au moins dans ses parties essentielles. Nous verrons que la situation des bancs de l'église aura peu changé. « Outre les bancs qu'occupent les chantres, il y a dans le chreur de l'église, l "r le banc de Madame de Chaltant. 2" un autre à sa prospective pour les ecclésiastiques ou pour quel– qu'autres personnes de condition. Au bas du chceur, il y a: 3" deux bancs à l'usage de la commune, soit de ses administra– teurs, 4" celui de Gaetan Brunod dont il ne conste nz le tems, nz la concession ... , 5" celui de M. l'avocat Bich concédé l'an 1751 pour livres 150, . 6" celui de Bottel sans aucun titre. 7" celui de la famille Luboz acquis l'an 1810 pour livres 150, 8" celui de Gervason acquis l'an 1810 pour livres 100 Il y a de plus .12 autres bancs et chaises que la fabrique loue au profit de l'église ». 36 Nous pouvons noter, en confrontant cet état de 1837 avec celui de 1780, qu'il n'y a plus de bancs occupés par les Chandiou , ni par les nobles Bracco; que celui des nobles Passerin a passé à Jean Grat Bich; que Madame de Challant, a vraiment pu pénétrer dans le chcrur, malgré son sexe, camme représentante de la famille; gue les bancs des nobles existaient dans l'ancienne église dès sa consécration; mais surtout qu'on était passé à la location de ba'ncs ou de chaises, pour procurer à l'église quelques revenus. 36 LINTY 2", op. cit., p. 29.