BASA

L'église et la paroisse de Ch!ztillon 207 LES COLONNES DE GRANIT ROUGE Dans le courant de l'été (1902), arrivèrent et furent placées les colonnes de granir rouge provenant des carrières de M. l'ingénieur Guy Giavoli à Baveno. Au nombre de seize, elles devaient contribuer à donner à l'église « son aspect grandiose » et permirent de réaliser « le pian tout à fait origina! du nouvel édifice qui est sans parei! dans le diocèse et qui, tout en ayant trois nefs, semble n'en avoir qu'une seule ». 48 Mais nous pouvons également noter, comme le faisait le cha– noine Ruflìer dans son toast prononcé au banquet le jour de la con– sécration de l'église , que, sans la construction du chemin de fer en Vallée d'Aoste, l'année 1886, nous n'aurions pas eu «!es élégantes colonnes qui en font le plus bel ornement », et que l'église aurait été toute différente . De fait, leur transport aurait été impossible et meme leur charge– ment et déchargement fut un véritable problème. Dans sa lettre du 18 aoùt 1902, l'architecte Saroldi précise que son aide Pangella en connait la man~uvre. 49 Pour ce qui est de leur payement, on recourut au système du parrainage comme pour des cloches. On pouvait etre parrain d'une colonne pour la somme de 1.200 livres. Voici quelques noms de parrains ou marraines : Famille d'Entrèves, L. 4800, pour 3 colonnes et deux demi-colonnes ; baron Gamba, L. 2400 pour 2 colonnes: famille Miglietti , L. 1200 pour une colonne; André D'Hérin, L. 1200 pour une colonne; famille Alexandre Due, 1200 livres pour une colonne; Roch Brunod d'Ussel , 1200 livres pour une colonne. Cela fait un total de 10 colonnes dont on connaisse les parrains ou mar– raines. On peut en lire les noms sur le socie de chacune d'entre elles . Les autres six furent sans doute payées par les offrandes générales. De toute manière, les dernières furent payées le 27 décembrc 48 Mgr Due, procès-verbal officiel de la consécration, voir le texte complet, dans Appendice VII. 49 Archives paroissiales.

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