BASA

240 P. Félix Tisserand Le chanoine Dauphin, curé depuis le 25 Jllln 1798, trouva une cure inhabitable. Camme il l'écrit lui-méme à la commune le 21 sep– tembre 1798 , ... « Par l'avis des personnes de l'art... il ne seroit pas en sureté de sa vie pendant cet hyver prochain dans sa cure, parce que la charpente orientale du tait de la cure étant en très mauvais état, et les murailles qui la soutiennent étant crevassées en plusieurs en– droits, sorties méme de leur plomb et menaçant visiblement ruine, il seroit vraiment à risquer que le tout ne s'écroulat sous le fardeau d'une neige abondante qui pourroit survenir ». 66 DÉMARCHES POUR FOURNIR UN NOUVEAU LOCAL AU CURÉ Le curé s'était déjà adressé à la commune le 7 aoùt, mais celle-ci hésitait à faire les frais de la nouvelle cure; elle pensait que le soin pouvait en incomber au curé primitif, c'est-à-dire au chapitre de la cathédrale. L'office public avait été invité le 14 aoùt, à donner son sentiment sur la question, mais n'avait pu encore le faire. Le chanoine Dauphin ne laissa pas tomber l'affaire. Dans une lettre du 27 septembre, il fait une requéte offìcielle à Messieurs les syndics et conseillers de la communauté de Chatillon. Il leur dit « qu'il recourt à ce que, sous les auspices de votre bonté ordinaire, il vous plaise lui procurer au plus tot possible une autre habitation sure et suffisante pour son ménage en attendant la restauration de la cure ». Le conseil communal, étant donné que le chapitre pourrait étre obligé à quelque chose, décide de transmettre la demande à l'intendant. En réalité, ce fut le vice-intendant Réan qui, pour régler cette question de droit, fìt transrhettre la lettre à l'avocat fìscal « pour conclure ». Voici sa conclusion: « L'administration locale doit étre autorisée à procurer par ascensement un logement convenable à son curé, sauf à l'intendance d'assujettir ou le curé ou la communauté à payer le loyer en attendant que la question de fonds (celle de savoir) à la 66 Archives paroissiales.

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