BASA

L' église et la paroisse de Chatillon 241 charge de qui doit retomber la reconstruction, soit définie par un juge– ment Ott une transaction » (Christillin, juge-mage, 1 er octobre 1798). LOGEMENTS SUCCESSIFS DU CHANOINE DAUPHIN Il demeura probablement dans sa cure branlante jusqu'à la fin de 1799, car le 14 décembre de cette année l'intendant Réan lui dit: « J'écris au Conseil de Chdtillon de vous pourvoir d'un logement hors de la cure ». Selon des notes du bourgeois Blaise Chandiou 67 nous savons que le 21 décembre 1800, le curé était allé occuper un appar– tement au chateau de Chatillon, puis le 8 mars 1802, un appartement chez Blaise Chandiou. Le 27 novembre de la meme année, il se retira au couvent des capucins, où il demeura jusqu'à l'achèvement du pres– bytère, vers 1810. A QUI INCOMBE LA CONSTRUCTION DU PRESBYTÈRE En meme temps que le chanoine Dauphin cherchait un abri pro– visoire, les démarches sur la question de fonds, c'est-à-dire pour savoir qui, du chapitre ou de la commune, payerait les dépenses, continuaient. Le 14 décembre 1799, l'intendant invite le chanoine Dauphin à « s'occuper des moyens de /aire décider à la charge de qui doit tomber la réparation du presbytère ». Au dos de la lettre on trouve la réponse du curé disant « camme chanoine de la cathédrale, je suis suspect dans cette affaire; d 'ailleurs je ne saurais comment m'y prendre, ne sachant pas les dispositions du Bureau (d'Etat interne) à cet égard ». · Réan lui répond: « Ne pouvant vous informer d 'aucune autre dis– position du dit Bureau que de celles que je · vous ai marquées, je laisse à votre prudence le soin de remettre la question sur le tappis sans vous compromettre auprès de votre corps » (Xbre 1799). 67 Archives du grand séminaire, Fonds Noussan.