BASA

242 P. Félix Tisserand SouSCRIPTION EN FAVEUR DE LA NOUVELLE CURE La question fut donc remise sur le tapis; nous ne savons par qui, ni de quelle façon, mais nous en connaissons la solution . En accord avec la commune le curé prit l'affaire en mains . On se décida pour une souscription volontaire des habitants de Chàtillon. Le 30 pluviose , an X (19 février 1802), la permission en est demandée au sous-préfet de l 'arrondissement d'Aoste, le célèbre Mar– tinet. Celui-ci répond le 3 ventose suivant (22 février) dans une lettre adressée « au citoyen chanoine curé de Chatillon ». « J e verrai avec plaisir, citoyen curé, les heureux résultats des mesurr:s proposées dans votre lettre du 30 pluviose échu, pour la réédification de votre presbytère et ne puis que vous inviter à les mettre à exécution, avec la précaution de rédiger la souscription en forme probante pour la rendre obligatoire par devant les tribunaux. Salut et fraternité » Trois jours plus tard, le Maire et l'adjoint ouvraient la souscription sur un cahier de 32 pages de papier timbré. Trois années plus tard , le 31 mars 1805, la souscription restait sans doute ouverte, mais le cahier était templi. UN CAHIER SOIGNEUSEMENT RÉDIGÉ En parcourant ces pages, on comprend les paroles du sous-préfet, « en forme probante pour la rendre obligatoire par devant tous les tribunaux », et les paroles du maire, dans la lettre reproduite en première page: « Cette souscription contiendra le nom et surnom du particulier o:IJ-rant, s'il sait écrire ou, s'il est illettéré, sa marque rlo– mestique, accompagné de deux témoins ». Nous ne pensons pas que ce cahier ait été le seul, car il se termine en 1805, alors que la construction se termina après la fìn de 1809. D'autrc part nous avons encore, sur des feuilles séparées, des sous– criptions de 181 O, rédigées dans la mème forme que sur le cahier. Nous avons compté dans le cahier 327 versements ou promesses