BASA

248 P. Félix Tisserand L'ORATOIRE DES MORTS «Nous voyons aussi qu'en 1521, l'église avait un Officium ani– marum purgatòrii, qui possédait de nombreuses rentes. Pendant la nuit de la T ou~saint, cette association faisait orner et illuminer l'ora– toire qui se trouve sur la rampe conduisant à l'église et le peuple s'y rendait en foule pour y prier ». 70 Le chanoine Ruflìer qui cite ces paroles du chanoine F.-G. Frutaz, ajoute: « En 1840, on modifia cette rampe; on mura la chapelle des morts... par une muraille recouverte de peintures funèbres; !'on ferma le passage qui donnait accès à la place au sommet de la rampe et on porta ce passage plus haut en /ace de la grand'porte. Aujourd'hui ce passage est rouvert; à la place de l'oratoire se trouvent les deux escaliers qui conduisent à l'église ». 71 lMPORTANTES REPARATIONS AU MUR DU CIMETIÈRE EN 1778 En 1778, le mur qui soutenait le cimetière menaçait ruine . La commune confìa à l'entrepreneur Jean-Antoine Martinet le soin de le réparer. Il fallait Teconstruire la muraille au levant du chceur sur une longueur de 3 toises (5m. ,5O), une hauteur de 2 toises (3m. ,7 4) et une épaisseur de quatre pieds (lm.,24) au bas et 2 pieds (Om.,62) au sommet, ainsi qu'au midi derrière la maison de l'Insinuation . A l'angle des deux murailles, le chemin n'était que de 6 pieds (lm.,86) . Il fallait le soutenir par un pilier et une arcade. Le total des dépenses qui montaient, selon le devis de Martinet, à 182 livres, 15 sols, serait payé par les quetes et le tronc de l'église . 72 PROJET DE CONS7'RUCTION D'UN NOUVEAU CIMETIÈRE Cependant la construction d'un nouveau cimetière plus spacieux se faisait vivement sentir. Le Conseil de la commune chargea l'ar- 70 F.-G. FRUTAZ, op. cit., p . 44. 11 RuFFIER, op. cit., p. 12-13. 72 Archiv. com. ant., serie l ', vol. 3, fase. 17.