BASA
250 P. Félix Tisserand des fosses d'enterrement sans toucher à d'autres où les cadavreJ seroient encore en dissolution et que, par le remuement de ce terrain anguste, la nef méridionale de la dite église se lésarde dans ses voutes et la muraille qui soutient le dit chemin soit cemitière du méme c6té se fend et se renverse par l'accroissement du terrain causé par l' addi– tion annuelle des cadavres, soutenant celle-ci à une hauteur d'un trabuc (3m. ,08), et plus parce qu'elle se trouve sur le penchant du mont ». UNE VIGNE DU COMTE DE CHALLANT EST CHOISIE « Après un examen attenti/ des fonds des environs, continue le document, nous n'en pumes trouver aucun plus à la portée, ni aussi plan et fourni suffisamment de terre qu'une vigne appartenante au très illustre seigneur comte de Challant, seigneur du dit lieu ». Un premier plan-devis fut donc dressé le 8 8bre 1783, mais la municipalité le trouva trop cher. Il fut quelque peu modifìé et pré– senté de nouveau le 6 9bre 1783. On ne sait pour quelle raison précise la convention avec les entre– preneurs ne fut passée qu'une année après, le 19 décembre 1784. CONVENTION ENTRE LA COMMUNE ET LE ENTREPRENEURS La commune était représentée par le syndic, avocat Charles Fran– çois Octave Luboz et le conseiller Jean-Pierre Gard, notaire; les entre– preneurs étaient Jean Bogero de la vallée d'Andour et Jean-An– toine Brunod de Chàtillon. Il s'agissait surtout des pierres à trouver pour la construction des murailles et de celles à enlever dans la vigne. La superficie est réduite à 200 toises; les pierres spéciales prévues par le premier plan pour recouvrir les murailles doivent étre remplacées par des pierres plates ordinaires, non taillées. Quant au prix du travail, il sera de 42 sols et 6 deniers par toise, payables au fur et à mesure que le travail sera exécuté. 73 73 Arch. com. ant. serie l ', vol. 3, fase . 17.
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