BASA
252 P. Félix Tisserand Le conseil considérant que toutes ces incombences causeront des frais et des prestations à la communauté, seroit entré en sentiment rl,e suspendre ... l'achat de l'emplacement et construction de ce W!!tveau cimetière jusqu'à l'extinction des censes qu'on se propose de faire avec le dit Seigneur comte de Challant, et d 'inclure dans .re 112éme contra! l'achat de cette portion de vigne, ensuite en demander l'appro– bation et entérinement à la Royale Chambre. Et, en attendant, on pourra continuer de se servir du cimetière actuel qui est autour de l'église ». LES CHOSES TRAINENT EN LONGUEUR Mais la commune apprend que le comte ne fait rien pour hater l'extinction des censes ; au contraire, il a obtenu de Sa Maj esté une prorogation du statu quo et le temps lui-mème de cette prorogation est expiré sans que le dit seigneur aye de son coté encore rien .fait pour parvenir à cet afjranchissement ... En conséquence, il (le conseil) a délibéré de se pourvoir fJGur requéte au bureau de la Délégation pour solliciter de nouveau et f aire donner cours à cet afjranchissement ... (dél. du 6 déc . 1795) . Ce fut le commencement de longues difficultés d'abord avcc le comte d<:! Challant, puis après la mort de celui-ci en 1796, avec la comtesse Gabrielle elle-mème. Le fìls de cette dernière, le comte Jules Maurice Hyacinthe, mourut lui-mème en 1802, à l'àge de sept ans. Ce furent ensuite les années troublées de la Révolution française et surtout de l'occupation napoléonienne. L'affaire du nouveau cimetière était, elle aussi, bel et bien enterrée, et Chàtillon, pendant de nom– breuses années continua d'ensevelir ses morts autour de l'église. L'AFFAIRE DU. NOUVEAU CIMETIÈRE REVIENT SUR LE TAPIS Mais le problème demeurait et devenait de plus en plus pressant à mesure que la population augmentait. Il faut en dire autant de celui de 1 'extinction des censes. Le conseil, par exemple, le 6 septembre 1829, renonce à payer
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=