BASA

266 P. Félix Tisserand dont les accotds mélodieux ont chatmé nos oteilles d'enfants. Ne devons-nous pas à ses symphonies de nombteuses imptess;ons pieuses et des tavissements de patadis? Montons ~ncote. Voyez ce chceut à la voute historiée, où dépo– saient leut épée les vaillants seigneuts du manoit, et où le gtand René aura fléchi son genou ferré et televé sa visiète d'argent pout adotet le Dieu des braves. Voyez cette place où des teines et des ptincesses vinrent confìet leuts toyales douleuts au pale crucifìé, éternellement suspendu à la croix, la tete penchée et les grands yeux ouvetts sut la foule tecueillie. Inclinons-nous devant ce majestueux autel en style sévète , où se téunissent les priètes communes, où le sacrifìce de vie se célèbte depuis si longtemps et au bas duquel on a béni les unions chtétiennes qui nous ont donné tant d'hommes aux ptincipes teligieux et sociaux inébranlables comme le gtanit de nos rochets. Non loin de l'autel du Rosaite, l'on apetçoit le caveau d'une vieille tace valdòtaine chez laquelle la ptouesse et la munifìcence étaient de tradition et, tout ptès, se trouve l'ancien banc seigneurial, où l'on voit encote apparaitte, comme une pieuse vision de moyen iìge, la dame du chiìteau avec ses enfants aux longs cheveux boudés tetom– bant sut le velours de leut collet. Mais arretons-nous. Notte plume novice se sent enrayée devant ces gtands souvenirs et ces grandes émotions qui surgissent à chaque pas. D'ailleurs à qui sera-t-il donné de tecueillit toutes les impres– sions religieuses, toutes les émotions et toutes les téminiscences dont sont saturés les murs lézatdés de notte église bien-aimée ? Pour Chiì– tillon son église patoissiale est tout; et si jamais on voulait raconter les péripéties de l'antique boutgade, c'est dans la pénombre propice de son temple qu'il faudrait chetcher les grandes leçons historiques qui ne meurent pas. Maintenant que nous avons patcouru et, pout ainsi dire, ausculté chaque recoin de ce sanctuaite béni, où nous avons vu s '~panouit le beau chtistianisme des siècles passés, agenouillons-nous et ptions, cat après les gtandes émotions l'iìme a faim de ptiète.

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