BASA
XLIV Commémorations s'agrégea aux Scalabriniens, missionnaires pour les émigrés italiens en Amérique, et il se livra à un admirable travail pastora!. Arrive enfìn sa langue retraite (26 ans). Il revient dans sa chère Vallée d'Aoste où il partage son temps entre Antey et Chàtillon. Il se trouve en famille, car il s'était toujours maintenu en rapport avec ses confrères et avec ses amis de la Vallée d'Aoste. Il passe ce temps dans la prière, l'étude, la contemplation de sa chère Vallée. Sa plume se remet à écrire; il publie les opuscules «Album de souvenirs », « Gilliarey », « Quelques lettres de l'Abbé Trèves ». Ce dernier opuscule reflète courageusement une récente période de notre histoire locale. QUELQUES APERçus SUR SA VIE A) - Il a été un homme de caractère doué d'une forte person– nalité. Personne ne pouvait lui faire changer les programmes qu'il re– tenait justes et vrais. Dans les premières années de son sacerdoce il dut souffrir à cause de certaines idées traditionalistes et conformistes qui étaient en vigueur dans l'Eglise valdotaine; mais il poursuivit ses programmes avec une grande vigueur: il se rendit à Milan en 1914 pour obtenir un diplome offìciel d'études et ensuite à Fribourg et à Munich pour poursuivre ses recherches. B) - Homme libre, il ne se laissa jamais encadrer dans des sché– mas qui ne lui plaisaient pas; il était en mème temps orgueilleux et jaloux de sa liberté. C) - Homme de compagnie, il aimait se retrouver dans toutes les occasions de réunion. Il était très attaché et attentif à l'esprit d'amitié; il avait des attentions délicates pour les uns et les autres. Sa conver– sation était toujours pétillante, aimable et recherchée. Il aimait badiner dans les réunions et lorsque quelque « blanc bec » se piquait de le contredire, il se défendait et attaquait mème avec un esprit vif et caustique; mais dans sa grande charité il ne conservait jamais aucun sentiment de rancune. D) - Défenseur de la cause valdotaine et de la langue française.
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