BASA

XLVI Commémorations tantòt badines ou sérieuses composant le « Roman d'une vie». Ces poésies racontent les diverses situations de sa vie, ses sentiments, ses réflexions, d'enthousiasme ou d'amertume, ses désirs , ses affections délicates, ses souhaits pour les amis à l'occasion de quelque fète . F) - Homme d'action, car il a su payer de personne pour aboutir à la réussite de ses programmes de vie. Les poésies exaltent le travail, la lumière électrique à Antey, le progrès social. Les lettres parlent de la pension pour le travailleur, de la caisse de prévoyance. Les articles sur les revues valdòtaines , sur le Messager, sur le bulletin d'Antey revenaient souvent à la charge pour insister sur la reconstruction des hameaux de montagnes qui tombaient en ruine , l'aménagement des maisons des ancètres pour recevoir les tou– ristes, sur l'embellissement des habitations, sur la construction de villas et d 'hotels pour le développement du tourisme dans nos beaux sites. En Amérique il fonda une nouvelle paroisse avec une belle église et l'habitation du curé et c'est là qu 'il dévoila ses belles qualités pas– torales à l'enseigne de l'équilibre et d 'une débordante activité. C'est pourquoi il pouvait dédier l'opuscule « Quelques lettres de l'Abbé Trèves » au jeune clergé valdòtain, dans l'espoir qu 'en les lisant il lui vienne au moins le doute que l'activité pastorale ne se borne pas à des « tre giorni » ou à quelque pèlerinage, mais l'action pastorale est bien plus vaste et plus variée. Voilà quelques traits de ce personnage valdòtain, l'Abbé Pierre Gorret, le doyen des membres de cette illustre Académie St-An– selme, dont il a toujours manifesté la joie de faire partie « parce qu'elle est une Société (ce sont ses paroles lors de la réception le 24 mai 1913) essentiellement valdotaine et dans sa fondation et dans le but qu'elle poursuit, qui est principalement l'étude de notre Vallée, sous tous ses aspects, dans le passé et dans le présent et la conservation et le culte du français, notre douce langue maternelle. Patrie et langue sont deux amours qui ne se divisent pas et la Société qui cultive l'une et l'autre ne peut ètre que très chère à de jeunes creurs de patriotes ». ALDO HosQUET

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