BASA
Histoire de Jean-Charles Squinabol 191 Rejoignant sa famille à Salvan, Jean-Charles reprend en 1828 son métier de maçon avec ses trois premiers fils. 1829 est l'année où les aìnés quittent la famille définitivement pour s'établir à leur tour. Enfin, en été 1834, Jean-Charles Squinabol parvient à élever son batiment d'un étage: c'est dire que sa famille a habité, durant vingt ans, un logis improvisé dans les fondations de leur maison. Les dernières années de sa vie sont attristées par la langue maladie de sa seconde :6.lle, Marie-Victoire, tuberculeuse, qui décédera en 1839. Agé de soixante-sept ans, Jean-Charles Squinabol décède, après une semaine de maladie, le 7 mai 1836, à Salvan. Un ami de la famille, Maurice-Joseph Revaz, des Granges , hameau de la commune, prononce sur sa tombe l'éloge funèbre du défunt. II Les deux autres textes sont en réalité deux versions de l'auto– biographie de Jean-Pierre Squinabol, rédigées à vingt ans d'inter– valle. La première version, intitulée «Ma cronologie», contient une autobiographie de Jean-Pierre, qui peut etre datée des alentours de 1851, année de la mort de sa mère: un cahier analogue au premier texte et de méme format, de 35 pages, incomplet d'un ou deux feuillets; original autographe qui appartient également à Mlle Mar– guerite Gillioz. Ce sont des notices plus ou moins brèves présentées dans l'ordre chronologique des millésimes; seule la dernière offre un récit suivi et assez étendu de la mort de sa mère. La seconde version, le seul des trois textes qui soit daté, est signée, à Aoste, le 8 aout 1870. Intitulée « Jean-Pierre Squinaboz, ou Squinabol, dès 1803 à 1860 », elle offre, en un texte suivi mais plus ramassé, une autobiographie de l'auteur, de sa naissance à son établissement à Aoste, en 1860; il l'a donc rédigée à l'age de 67 ans,
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