BASA
Histoire de ]ean-Charles Squinabol 193 portier au palais royal; il prendra sa retraite en 1878 avec le grade de capotai et, testé à Turin, y décèdera en 1887. Quant à Jean-Pierre, il abandonne le service du colone! de Kalbermatten et s'engage dans la nouvelle garde royale du palais que le roi Charles-Albert a formée en remplacement de la com– pagnie suisse; il y entre avec le grade et la paie de sergent d'infan– terie. Mais à la fìn de 1833, il bifurque: il passe de la garde royale à un emploi dvii: il devient commis de bureau au contròle général des Finances. C'est en 1838 que Maurice-Joseph se marie: il épouse une Vaudoise, Marguerite Peter, bourgeoise d'Aigle dans le canton de Vaud, alors femme de chambre à Turin. Un mais après le mariage, Jean-Pierre Squinabol, qui jusque-là avait fait ménage commun avec son frère, quitte les époux, étant donné, écrit-il, « que l'on ne pouvait plus vivre ensemble ». Les deux frères se sont d'ailleurs par la suite réconciliés et brouillés à plusieurs reprises. Jean-Pierre est plein d'attentions à l'égard de sa mère et de sa sreur Marie-Rosine, de six ans sa cadette: chaque année, ou à peu près, il les fait venir à Turin pour y passer l'hiver. Pendant l'été, il les envoie, soit à Saint-Rhémy, chez Jean-Jacques Marcoz, maitre de l'hotel des Alpes, soit à Etroubles, chez son ami le notaire Vietar Marcoz; ou bien, par exemple en 1848, il loue à leur intention un logement au chateau royal de Rivoli, à deux lieues et demie de Turin. Dès qu'il apprend que sa mère est souffrante, il demande un congé et va passer quelques semaines, voire quelques mais auprès d'elle à Salvan où, veuve depuis 1836, elle n'a plus avec elle que sa fìlle Marie-Rosine, et son fils Charles, lequel ne se mariera à Salvan qu'en 1861, à 54 ans. Il l'accompagne souvent, à l'aller et au retour, lors de ses déplacements. En 1842, Jean-Pierre assiste aux festivités organisées à Turin à l'occasion du mariage, le 12 avril, de Victor-Emmanuel II, futur roi de Sardaigne puis d'Italie, avec l'archiduchesse Adélai:de, seconde fìlle de Rénier, archiduc d'Autriche. Il poursuit sa carrière à Turin: en 1844, il est appelé en qualité
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