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Histoire de Jean-Charles Squinabol 207 Le 3 février 1803, les deux époux eurent la 101e de voir leur mariage béni par la naissance de leur premier-né qu'ils nommèrent Jean-Pierre 21 • Cet accouchement, malgré qu'il fut heureux, faillit etre meurtrier pour la mère comme pour l 'enfant, car tous les deux ont fait une grave maladie, que sans les secours de l'art, et surtout sans les avis et les soins de Maurice Voeffray, de Vérossaz, son cousin par alliance 22 , elle aurait succombé infailliblement ainsi que son enfant qui était d'une vivacité extreme. clergé d'Aoste du XVIII' siècle, Turin, 1881, pp. 104-106), que le curé d'Ollo– mont en 1802 est Jean-Baptiste Jans (1742-1823), premier curé depuis 1775, a:rchipretre en 1798, qui, après avoir desservi Ollomont pendant 47 ans, est décédé en qualité d'économe à la cure de Pont-Saint-Martin. Eta:it-il parent d'Antoine-Joseph Squinabol? Je l'ignore. L'auteur renvoie en outre ici à une note ultérieure, qui figure aux pp. 46 et 47 de son manuscrit et où on lit: « Au bas de la page 10 de ce cahier j'ai dit qu'en cette été ils allèrent faire une visite à leur parent Squinabol, etc.. Il faut dire que ce fut en été de 1802 que Jean-Charles al1a à Ollomont accom– pagné de sa jeune épouse enceinte de son premier enfant, passant par la vallée de Bagnes et le glacier de Charmotane, pour y visiter l'archipretre Squinabol, leur proche parent et intime ami, curé de cette paroisse. Mais ce ne fut qu'au printemps suivant que le maitre maçon apporta du jardin de la cure d'Ollomont à Salvan de jeunes plantes de choux-raves, encore inconnus en ce pays-ci. Ce nouveau retrouvé fut pour quelque temps un objet de plaisanterie de la part de ses voisins surtout. Cependant voyant l'utilité de ce tubercule [l'original porte: turbicule], le brave métral Jean-Joseph Blanc fut le premier à en demander des semences, dont insensiblement les voisins, voyant que le métral Blanc en faisait aussi usage, voulurent à leur tour en essayer, de manière qu'au bout de quelques années l'on voyait paraitre les choux-raves en différents endroits de la commune. Au jour d'aujourd'hui, on les voit non seulement à Salvan, mais encore dans plusieurs autres communes. du Valais. « Je me trouve très heureux de pouvoir consacrer ce mémoire en souvenir de reconnaissance à mon brave et vertueux défunt père, de bien glorieuse mémoire, pour le service qu'il a rendu non seulement à ses parents, mais encore à beaucoup de monde en introduisant en cette commune cet utile chou ». 21 Baptisé le 10 février 1803. 22 Maurice (-Joseph) Voeffray (1751-1818), fils de Maurice et de Catherine Délez, qui avait épousé le 18 mai 1783 Anne-Marie Blanc (1755-1818), fille de Jean-Joseph et de Jeanne Bochatay.