BASA

Histoire de ]ean-Charles Squinabol 209 quelques granges qui ont été emportées 26 • Ce fut à cette occasion que le métral Jean-Joseph Blanc conseilla et donna le premier idée de bàtir au rocher du Mouriquet 27 , et dont sept années plus tard cette idée s'effectua. Dans la meme année une frayeur à peu près semblable s'empara derechef de cette famille et de leurs voisins, par l'incendie qui rendit en cendres les bàtiments de Jean-Pierre Reymondet attigus pour ainsi dire à leur domicile 28 • Cette meme année n'a pas été bien favorable à l'honnete famille Squinabol, car dans le mois de décembre ils ont 26 Loms Coouoz, op. cit ., signale, p. 64, cette avalanche mais à la date du 12 j.anvier; le conseil de Salvan la fìxe à la meme date, comme on va le voir à la note 28. 27 Le Mouriquet, ou mieux le Mouritiet, quartier des Marécottes, lequel « rappelle le souvenir de [Jean-] Charles Squinabol, sujet italien, maitre maçon, qui a bati deux constructions dont l'une se voit encore. Son fils Charles, né le 31 mars 1807, l'a habitée jusqu'à sa mort... ». L. Coouoz, Démographie du vieux Sylvanum - Salvan, dans Ann. val., 1924, p. 14. 28 Sans doute Jean-Pierre Raymond (1760-1827), fils de Maurice-Joseph et de Jeanne-Marie Borgeat. Cet incendie du 9 mai 1806 est attesté par une lettre du conseil de Salvan, du 7 juin 1806, adressée au Conseil d'Etat, dans laquelle on lit: « Considérant les réclamations exposées par Jean-Pierre Raymond, de dite commune, ce dont on a fa.it lecture aujourd'hui [7 juin 1806], tendant à lui délivrer un certificat des pertes dont il fut la déplorable victime déjà sous date du 12 janvier dernier qui vit une pattie de ses biens sous du gravier et prodi– gieuse avalanche qui les ensevelirent, et dernièrement .il eut le malheur de voir tous ses édifices, ses denrées, la presque totalité de ses habillements et meubles réduits en proie par une [sic] incendie qui s'est manifestée dans la nuit du 9 mai dernier, de sorte qu'étant réduit avec sa famille à une extreme indigence... », J.-P. Raymond sollicite « quelques secours dans une situation si déplorable ». AVS, fonds du département de l'Intérieur, thèque 13, fase. 7, pièce n° 2. Dans le meme dossi·er (pièce n° 3), on conserve la taxation des dommages subis: « Qu'il soit connu à qu'il appartiendra que le 9• du mois de mai 1806 il est incendié la maison morative, le raccarci et la plus grande partie des effets à Jean-Pierre Raymond, de la paroisse de Salvan ». Les experts commis à cet effet par la commune ont taxé ses pertes comme suit: « La maison a été taxée 320 écus petits, soit 640 francs; le raccarci, 80 écus, so~t 160 francs, et les effets, 100 écus ou 200 francs . Tous ses autres avoirs,

RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=