BASA

226 A. Donnet mais camme l'ainé, ils me fìrent connaìtre le monde à bonne heure en me conduisant tou[jours] avec eux lorsqu'ils allaient hors de [Salvan]. Je commençai d'aller en automne berger de vaches chez Jean– Sébastien Jacquier 3, à demi-batz par jour et nourri. 1815 Berger de moutons à journée pendant la bonne saison, accompagné de mon frère cadet Maurice-Joseph 4 • 1816 - 1817 Berger de vaches à la montagne de Roullaz (Aoste) 5 avec François de décembre 1825 (AVS, départ. Instruction publique, thèque 7, fase. IX, n° 8), on apprend qu'il y a à Salvan un régent « dans chaque hameau de la com– mune » (question n° 1); que le régent est nommé «par les particuliers qui ont des élèves » et qu'il est « reconnu par le révérend pasteur » (n° 2), lequel exerce sa surveillance sur « tout ce qui concerne les bonnes mceurs et la religion » (n° 11 ); que les élèves doivent fréquenter l'école « depuis l'age de sept ans s'ils ont. la capacité » (n° 6); que la commune entretient cinq classes ... «pendant l'hiver seulement » (n° 6), et que la durée quotidienne de la classe est de « deux heures et demie ou trois heures le matin et autant le soir » (n° 7). J'ai eu la bonne fortune de pouvoir consulter, grace à l'extrème obligeance de Madame Louise DERIVAZ, institutrice aux Marécottes, le manuscrit .inédit de son père Loms CoQuoz (1861-1936), L'enseignement primaire en Valais (1928, 463 p.), que L. BouCARD cite (L'Ecole primaire valaisanne à la fin du XVIII' siècle et son histoire de 1798 à 1830, thèse Fribourg, Saint-Maurice, 1938, p. 19) d'après un compte rendu de MAuRICE MANGISCH (dans l'Annuaire de l'Instruc– tion publique en Suisse, 1928, pp. 179-180); Loms CoQuoz, dans l'Etat nominatif des régents et régentes de la vallée de Salvan-Vernayaz-Fins-Hauts, mentionne que Pierre-Joseph Chapelet, muni d'une autorisation' d'enseigner, a tenu l'école p11imaire des Marécottes depuis 1800, mais sans indiquer ses années de service (p. 385); il mentionne également Jean-Pierre Squinabol, à partir de 1824/1825, dans les mèmes circonstances (p. 391). 3 Sans doute Jean-Sébastien Jacquier (1759-1823), aux Marécottes. 4 En réalité, frère puiné. Voir ci-dessus, p. 208. 5 Montagne de Roullaz, paturage dans le mandement de Gignod.