BASA
Histoire de ]ean-Charles Squinabol 237 1841 10 février, je partis malgré les observations de mon frère pour venir voir ma bonne mère qui était un peu souffrante, passant le Saint-Bernard pour arriver à Salvan le 15 au soir. Juin, j'engageai mon frère qui voulait partir pour Salvan à prendre avec lui sa femme et sa petite, comme elle m'en avait prié, car il ne voulait pas les conduire avec lui 39 • A son retour, il m'apprend qu'il avait été intentionné de mettre sa mère en pension, etc., et par suite de cela, nous nous sommes derechef brouillés. 1842 1er octobre, j'arrive à Saint-Rhémy au rencontre 40 de ma bonne et tendre mère et de ma chère sreur [Marie-Rosine] que mon cher frère Charles avait accompagnées, pour les conduire auprès de moi à Turin où nous arrivames le 5. 1843 Juillet, je pars pour accompagner ma bonne mère et ma chère sreur à Salvan où elles vinrent passer les saisons des chaleurs, puis dans le mois de septembre elles rentrèrent à Turin. Novembre, je fìs arriver mon frère Charles pour occuper la piace de portier du palais du prince de Carignan que son intendant m'avait 39 Dans une lettre de Jean-Pierre Squinabol, datée de Turin, le l" juin 1841, et que conserve M 11 • Marguerite GrLLIOZ, par laquelle il annonce à sa mère la prochaine visite à Salvan de son frère Maurice-Joseph et de sa famille, on lit en post-scriptum une remarque intéressante: «Ma belle-sreur [clone l'épouse de Maurice-Joseph] craint de ne savoir pas bien parler le patois; elle vous prie de ne pas la tourner en ridicule, comme l'on fait aux fìlles de Salvan qui restent deux ou trois jours à Saint-Maurice, et qui, après, ne ~avent plus parler le Salvanain! ... ». 40 LrTTRÉ mentionne, s.v., sens n° 14, que ce substantif était « autrefois masculin aussi bien que féminin ».
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