BASA

Histoire de J ean-Charles Squinabol 239 Rhémy où je l'avais placée pendant les mais de chaleur afin qu'elle ne souffrit pas des chaleurs de la plaine du Piémont. Septembre, suis revenu à Saint-Rhémy prendre ma mère pour la ramener à la capitale des Etats sardes. 1846 Février, sur les instances de ma mère et de son frère Cyprien 44 , j'ai fait arriver à Turin Pierre-Joseph 45 , et après l'avoir eu gardé vingt jours, je le plaçai puis après chez le roi 46 • Juillet, envoyé à Etroubles et Saint-Rhémy celle qui m'avait donné le jour et sa fìlle afìn de leur éviter la chaleur de Turin . 27 aout, j'apprends par une lettre de ma sceur que ma vénérée mère était malade à Saint-Rhémy; après avoir eu consulté un médecin je pars immédiatement avec des sangsues et autres remèdes pour arriver le lendemain auprès d'eux. Elle était un peu remise, ma présence seule a suflì pour la rétablir et pouvoir reprendre tous en– semble les jours suivants, la route de Turin. Juillet, envoyé à Marie-Victoire de l'oncle Cyprien 47 des remèdes contre le chlororis , qui l'ont parfaitement guérie 48 • 44 Cyprien Bochatay (né à Salvan le 14 février 1785, et enseveli le 14 septembre 1849), qui avait épousé, en 1816, Marie-Claire Jacquier, fille de Jean-Pierre et de Marie-Françoise Gay. 45 Pierre-Joseph Bochatay, fils de Cyprien et de son épouse Marie-Claire Jacquier, né à Salvan, le 23 février 1822; cousin germain de Jean-Pierre Squi– nabol, il est clone alors agé de 24 ans. 46 Ce paragraphe est une adjonction en bas de page. 47 Marie-Victoire Bochatay (1819-1873), fille de Cyprien et de Marie-Claire Jacquier, décédée veuve de Jean-Claude Bochatay; également cousine germaine de l'auteur. 48 Sans doute pour chlorosis, la chlorose, maladie qui affecte spécialement les jeunes filles non réglées, caractérisée par une paleur excessive, un teint jaunatre ou verdatre, flaccidité des chairs, etc.. E. LrTTRÉ et Ch. RoBIN, Diction– naire de médecine..., 14• édit., Paris, 1878, p. 288; la chlorose reste « le morbus amantium, la maladie des amantes ». JEAN BERNARD, Man beau navire, Paris, 1980, p. 207. Ce paragraphe est une adjonction ultérieure placée en bas de page.

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