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III « JEAN-PIERRE SQUINABOZ, OU SQUINABOL, DÈS 1803 A 1860 » PAR LUI-M:f:ME AVIS Le lecteur est prié de vouloir bien étre indulgent aux nombreuses fautes de l'écrivain ci-après, attendu qu'il n'a pas reçu l'instruction nécessaire 1 • Squinabol Jean-Pierre est né à Salvan, le 10 février 1803, de parents pauvres, mais honnetes et laborieux. Il fìt sa première communion en 1812, sous M. le curé Moret 2 • En 1813, la seconde dimanche de juillet 3 , il eut une vision par un beau solei!, entre midi-une heure, d'un beau pain de seigle bien coloré, à une certaine distance de la maison (au village des Places), au pied d'un gros arbre; n'ayant osé le prendre sans la permission de sa mère, à qui il alla raconter ce qu'il venait de voir, puis, sur l'avis de celle-ci, 1 Autre preuve que Jean-Pierre Squinabol écrit pour étre lu. Voir ci-dessus, p. 242 et note 55 . 2 Georges Moret (1784-1817), chanoine du Saint-Bernard, vicaire 1812 puis curé de Salvan de 1813 à 1815. Arm. val,., p. 176. 3 Soit le 11 juillet 1813. Dimanche, s.f., par contamination avec le s. italien, domenica, qui est de ce genre.