BASA
Histoire de Jean-Charles Squinabol 247 1827, parti avec son compagnon Revaz Maurice-Joseph pour aller travailler en France; en juillet retourné en Sixt, ensuite rentré à Salvan pour y chercher son frère Maurice-Joseph avec d'autres ouvriers pour la fabrique (fonderie); en novembre, revenu pour prendre l'école primaire du village de l'église. 1828, il travailla du maçon avec son père et ses frères, après avoir eu parcouru Genève et les frontières de France aveè son frère Maurice– Joseph jusqu'en novembre qu'il reprit l'école ci-dessus. Au printemps de 1829, il s'engagea avec Mme Bruttin, née De– verraz [sic] , de Sian, pour son sommelier à l'hOtel de la Croix Blanche, des Bains de Loèche, où Jean-Louis Revaz l'avait dirigé avec une lettre l'année avant; ici, il s'engagea avec M. le colone! Louis de Kalbermatten, de Sian, qui était commandant des Cent-Suisses du roi Charles-Félix, à Turin; à la fin de septembre, Mme Bruttin le laissa partir plus vite avec l'intention qu'il aille chercher son frère Maurice– Joseph qui était à Sixt pour l'offrir à sa place au colone!, vu qu'elle tenait à conserver son chambrier pour les années suivantes. Parti de Salvan le 7 octobre, passant par Champéry, par les cols de Coux et de la Golèse avec une neige fraiche de deux pieds et une forte tourmente où il risqua de périr; à Sixt, il dut séjourner trois jours à cause du mauvais temps; le quatrième jour, les deux frères partirent de bon matin par une forte neige et vinrent coucher à Sallanches. Le lendemain, le temps était revenu au beau et la neige disparaissait à vue d'cdl; ils arrivèrent au pied du col des Montets au tomber 7 de la nuit, où malgré les deux pieds et plus de neige fraiche tombée les jours avant, ils n'écoutèrent que leur courage, franchissant hardiment ce col pour arriver à Vallorcine 8 après minuit; ici, ayant rencontré une maison où les gens n'étaient pas couchés, ils furent assez heureux pour obtenir une bouteille de vin avec du pain et du fromage. Après un peu de repos, ils se remirent en route malgré leur grande fatigue, ils arrivèrent à la maison chez leurs vertueux parents 7 L'original porte: « au tombé de la nuit ». 8 L'auteur écrit: « Valorssine ».
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