BASA

258 A. Donnet Les délires survinrent; les millières 34 parurent et disparurent alternativement, au point que le 23 juin, vers les huit heures [et] demie du soir, elle [a] rendu son àme à Dieu sans agonie, entourée du curé de la paroisse Saint-Philippe qui lui donnait la dernière bénédiction en lui fil;isant la recommandation de l'àme, [en] présence [de] ses deux frères et ses trois nièces 35 , consternées et fondant en pleurs. Elle était àgée de cinquante ans deux mois 36 • Par cette cruelle perte, Jean-Pierre prit sa nièce Marie-Thérèse, la seconde fìlle de son frère 37 , avec lui pour le suivre à Aoste. Les premiers jours de juillet, Charles arrivait auprès de son frère ainé pour le consoler dans son malheur et pour lui aider au remuement comme à l'installation de son ménage à la rue des Pretres, à Aoste 38 • Mis en mémoires [sic], le 8 aout 1870. [Apostille]. Pendant les trente années que le ci-devant a demeuré à Turin, il a été assez heureux de pouvoir rendre quelques services plus ou moins remarquables à plus de septante personnes de ses compatriotes du Valais, depuis la première classe à la dernière; sans compter ceux rendus à sa famille, [ ainsi] que ceux rendus indistinctement à plu– sieurs autres personnes des autres cantons de la Suisse, de France, de Savoie, de la vallée d'Aoste, du Piémont, d'Italie, et de l'Alle– magne, etc.. 34 Plus exactement miliaire, phlégmatie exanthématique, souvent accompa– gnée de fièvre. E. LITTRÉ et CH. RoBIN, op. cit., p. 984. 35 Ses deux frères: Jean-Pierre et Maurice-Joseph Squinabol; ses trois nièces: les trois filles de Maurice-Joseph? Il y a id une contradiction avec i'assertion du paragra:phe suivant. 36 Marie-Rosine Squinabol est ensevelie à Turin le meme jour, 23 juin 1860. 37 Cette assertion confirme que la première fille de Maurice-Joseph serait un enfant mort-né. Voir p. 236, note 38. 38 La rue des pretres, à Aoste, est actuellement baptisée rue Saint-Joconde. L. CoLLIARD, La vieille Aoste, 2· édit., t. I, Aoste, 1978, p. 146.

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