BASA
L'Envers de Chambave 281 habitant a été Grat Gaillard (Gralin de Lova), qui en 1892 se transféra à Arlier. A quelque centaine de mètres au Sud de Septumian, on trouve ENCHASAZ (572 m) (Tsosa), sur la gauche orographique de Val Suagney, qui au temps jadis a été un hameau de quelque importance, comme on peut le relever des ruines de ses maisons, d'une structure particulièrement soignée. Il n'y a pas longtemps cet agglomérat, situé dans une heureuse position était encore habité. « Tsosa », en patois signifìe eluse, le eluse d'un ru, d'un ruisseau. Au midi d'Enchasaz, est situé le mayen de CHACOTEY (615 m) sur la rive gauche du t. Laval, dans la cote s'étendant jusque au Creutson de Moro , soit Tète de Thuy. Le Cadastre de 1770-71 écrit Champ-Cotays ( = Champ de la Cote). Faisant presque pendant à Enchasaz, au pied de la montagne de Thuy, s'aperçoivent encore les traces de l'ancien chemin qui de Sep– tumian conduisait à Fénis, en traversant le hameau du GRAND-LEXERT (602 m), sur la droite du t. Cerisey, et qui jusqu'en 1782 a fait partie de la Rivière, avant d'ètre rattaché, cette année-là, à la Com– mune de Fénis. Le Grand-Lexert offre un spectacle incroyable, à la fois grandiose et désolant. Le hameau devait présenter une certaine ampleur. Enfoui dans les champs, englouti par la broussaille, caché par les vignobles, délimité partout par des murs à peine ressortissants, telles se pré– sentent à nos regard ébahis les ruines, presque « pompeiane » du Grand Lexert ! Au siècle passé le hameau était habité par 25 familles et possédait un moulin et un four. Pendant la guerre 1915-18 y résidaient encore 15 familles. Les derniers habitants ont été Félix-Maurice Cerise, son épouse Françoise Perron et leur fìls Alexandre, né au Grand Lexert en 1894. Françoise Perron a été, avant la deuxième guerre mondiale, la seule survivante de ce village disparu de l'histoire et bientot de la géo– graphie.
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