BASA

288 L. Colliard était précisément le chanoine Gérard, ce dernier demanda des expli– cations. « L'évèque ne voulut donner aucune satisfaction; le journal tomba» 3 • Pendant de longues années, Pierre-Etienne fut le secrétaire parti– culier et le eommensal de Mgr Due, son cousin. «Qui nous dira - écrit l'abbé Henry - les conversations, les incursions savantes dans le domaine de l'atchéologie, de ees deux gtands érudits, qui n'ont vécu que pour l'histoite ecclésiastique valdòtaine? » 4 • Mais le jour vint où, pout des taisons inconnues, P.-E. Due se brouilla aussi avee son évèque et cousin et surtout avec un autre de ses parents étroits, le chanoine Dominique Noussan (1847-1933), neveu de Mgr, lequel, à un moment donné, avait templacé dans ses fonctions auprès du prélat, notte chanoine. Un témoignage de ces malentendus entte les deux cousins, nous est offett par une lettre de Mgr Due lui~mème au chanoine Noussan, datée de Martigny (où Mgr se trouvait en exil volontaite), le 5 oetobre 1911. Deux lignes lapidaites,. mais qui en disent long sur le caractère de notte personnage: . « Ce que tu me tacontes d'Etienne le jout de Saint Gtat - écrit Mgr à Noussan - est bien amusant. Il ne ehange pas » 5 • Quant à ses tappotts avec Ftançois-Gabriel Frutaz, l'autre « Grand » de l'érudition valdòtaine de cette époque, ils furent matqués au coin d'une advetsion réciproque et de la part de Frutaz d'un mépris que 3 Ibidem. 4 J.-M. HENRY, Histoire, eit. p. 379. 5 Archives privées. Le 9 septembre 1914, toujours de Martigny, Mgr Due répondait ainsi au chanoine Noussan, qui 1ui participait .Je décès de P.-E. Due: « Cher Neveu. J'ai reçu hier ta lettre et quelques heures après la dépeche télé– graphique m'annonçant la mort du Ch 0 Due. Les funérailles se faisant cet après– midi, j'étais dans l'impossibilité de m'y rendre, car ici les automobiles ne sont pas autorisées à gravir le Gd-St-Bernard. Les RR. ehanoines sont dans la meme condition; d'ailleurs ils tiennent aujourd'hui chapitre à Martigny ». (Archives privées).