Bibliotheque de l Archivum Augustanim - 01/05/1985
Etudes d'Histoire Valdôtaine 113 descriptio qu'il attribue à «notre historien valdôtain de 1675». Dans une note au bas de la page il a soin de nous dévoiler l'identité de ce personnage mystérieux: «L'historien et littérateur Jn. Claude De Tillier, chanoine de la collégiale de S. Pierre et S. Ours d'Aoste, distingué par ses longues études à Rome, auteur de mémoires his– toriques d'Aoste». Comme on le voit, Christillin fait une distinction précise entre les «mémoires» de Mochet et de Monterin, et le manuscrit de la Compendiaria descriptio (1675), qu'il attribue - au contraire - à Jean-Claude De Tillier. Que le mémoire de 1675, dont parle Christillin soit vraiment le manuscrit de la Compendiaria descriptio, cela nous est confirmé par deux passages ultérieurs du même auteur. «Notre historien valdô– tain de 1675 -écrit ChristiJlin - nous certifie d'avoir encore lu à la même date la prédite inscription'\ au dit flanc latéral du palais prétorien» 12 • C'est exactement ce que rapporte la Compendiaria de– scriptio (p. 21 du ms. A; f. 11' du ms. C) 13 • Si ce dernier témoignage ne suffisait pas, nous pourrions em– prunter à Christillin un autre précieux renseignement; en se rap– portant à une deuxième épigraphe, ce savant affirme textuellement: «Notre historien valdôtain précité nous a instruit sur la même date de 1675, qu'alors, cette dernière inscription lapidaire avait déjà été détachée de sa place et transférée en l'église des capucins>> 14 • Voilà bien ce qu'on remarque dans la Compendiaria descriptio, au lieu cité ci-dessus : «Altera habetur inscriptio apud templum capuci– norum patrum huius tenoris... ». Christillin, ce nous semble, était trop rapproché de l'ancienne " D'après Christillin et l'auteur de la Compendiaria descriptio, il s'agirait d'une copie de l'inscription du Ponde!, qu'on avait placée à la Porte prétorienne. 12 Ibidem , pp. 400-401. Christillin ainsi que d'autres érudits des siècles passés, pensait que la porte prétorienne était la résidence du «préteur» romain. 13 On le voit aisément, il n'est nullement question d'une épigraphe «copiée sur le lieu>> [le Ponde!), selon l'expression de Tillier. L'auteur de la Compendiaria descriptio connaît bien le monument er son inscription «sed - ajoute-t-il - cum sir in praecipirio, legi non potes/>> (cf. p. 16•). 14 L. CHRISfiLLIN, op. cit., p. 402.
Made with FlippingBook
RkJQdWJsaXNoZXIy NzY4MjI=