Bibliotheque de l Archivum Augustanim - 01/05/1985

204 Lin Coltiard de 1956. M. Pignet a d'ailleurs abordé les sujets les plus divers par rapport à l'érudition valdôtaine .et même canavaisane; nous en font foi ses études sur La production minière à Cogne en 1840 (BASA 1962); Note orthographique: Challand ou Challant? (BASA 1961); Bandi campestri delle comunità di Parella, Colleretto e Loranzè (Ivrea 1965); Pont de Pierre et Pont de l'Arc («Le Flambeau» 3, 1961) . Ses remar– quables Notes généalogiques sur la famille d'Avise ont paru en 1963. Une mention à part, étant donné son . relief culturel, mérite sa Correspondance du prieur J.-A. Gal avec les frères Promis (BASA 1969 et Archivum Augustanum 1975) . · Il nous reste à parler de deux ouvrages dont le premier a été également publié dans l'«Archivum Augustanum, 1975». Il s'agit du Catalogue des manuscrits valdôtains de la Bibliothèque Royale de Turin, fruit de longues veilles de l'auteur et qui représente une contribution fondamentale pour les études bibliographiques valdôtaines. Mais l'ouvrage qui, à lui seul, est à même d'immortaliser M. Pignet, c'est le splendide Atlas héraldique valdôtain, inédit, résultat d'un travail de plus de dix ans en collaboration avec M. le professeur Nex. Nous émettons le voeu que l'Administration Régionale, en appréciant à sa juste valeur ce répertoire incomparable et critiquement fondé, sache, dans sa clairvoyance, venir en aide aux Editeurs qui se débattent, à ce sujet, dans des difficultés sans nombre. * * * Le décès de M. le prof. Pignet laisse un grand vide dans le milieu de la culture valdôtaine, notamment dans le domaine de notre historiographie régionale et au sein de l'Académie Saint-Anselme, dont il a été un des membres les plus assidus et les plus zélés. Sa disparition a suscité de profonds regrets aussi bien à Aoste qu'à Turin, où il était très connu et où il a dignement représenté et fait apprécier notre Vallée, dans sa qualité de fonctionnaire dévoué et impartial. Toujours prêt à rendre service, très sensible au plus modeste envoi, au moindre geste d'encouragement pour son travail pas– sionné, M. Pignet se plaignait amèrement, et avec raison, de cette