Bibliotheque de l Archivum Augustanim - 01/05/1985
208 Lin Co/liard plantéa Chatillon la croix à la place de l'arbre de la liberté. Le 2 septembre 1799 à l'arrivée des francais à la Citté d'Aoste, le prince de Rohan, monseigneur /eveque, Mr. le Commandant et les principaux de la ville se sont émigrés et venu dormir a Chatillon chez Bich et le premier jour Victor Bich s'est émigré et son frere Jaqueline le 11 4 • Le 3 et 4, 5, 6 le reste de la trouppe allemande s'est retirée jusqu'à Verrès et l'on a brulé les ponts. Le 12 dit au mattin les francois sont entrés à Chatillon , le 15 a soir et le 16le citoyen general Mallet 5 a couché chez Bich et le 28 ils ont rebroussé et commencés a se retirer. Bich a logé le dit jour le general Racou/ qui est reparti le 29 pour la Citté d'Aoste et il n'est resté chez Bich que le citoyen Cluse/, chefde brigade qui commandait l'arriere garde francoise stationnée à Chatillon, d'ou il en est parti a 7 heures et 112 du soir et le 30 mattin est arrivé à Chatillon chez Bich S.A. le prince de Rohan avec son regiment parti pour Nus et la Citté et le même soir est arrivé chez Bich S. Excellence le general Hadich. 1800 - Le 15 may les francois sont arrivés du GrandSt. Bernard à la Citté d'Aoste vers les 10 heures du mattin et se sont battus contre le bataillon croates du bannat jusqu'à Chatillon ou ils sont arrivés le di– manche a soir 18 may vers les 6 heures. Le 19 dit Bich a logé le general Bertier avec plusieurs autres generaux et etat major, donné à souper a 25 officiers, sans les domestiques, voituriers et continué a loger des generaux. Le 23 dit a 1 heure le premier Consul Bonnaparte est descendu à ma maison et reparti demi heure apres pour Brusson 6 ou il ne s'est pas arreté puisquil est revenu vers les 6 heures et 112 et reparti pour la Citté; j'ai preté mon cheval à Mr. Regi/ pour l'accompagner a Brusson. 4 Il s'agit des deux fils de Pantaléon Bich, cf. Notes, cit., pp. 127-128 er 133:137. 5 Sur le général Mailer cf. F. FENOIL, La terreur sur les Alpes, Aoste 1887, p. 163. [Réédition 1984.) 6 Sur la fameuse rencontre au Col du Joux voir F. FENOIL, op. cit., pp. 190-195. D 'après une note manuscrite du chan. F.-G. Fruraz insérée dans un exemplaire de l'ouvrage de Fenoil (Archives propres) «Il n'y a rien de vrai dans ce racontar digne d'un almanach. Le détachement autrichien érair déjà prisonnier quelques jours avanr la rencontre» . 7 Il s'agit, vraisemblablement, du notaire Louis Regis, né en 1758, ·barbaremenr massacré par les Socques à Donnas le 10 ja11vier 1801 , avec sa soeur Thérèse er son beau-frère Joseph-Humbert Canta.
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