Bibliotheque de l Archivum Augustanim - 01/05/1985
294 Lin Co/liard ·En résumant, par clarté, le «status quaestionis» au début du XX< siècle, on pourrait fixer le schéma suivant: Pseudo-Recueil des franchises de 1725 (en realité: Receuil ( !) des Infeudations) : Copie inachevée du Recueil des franchises de 1725 (propriété Bérard, ensuite introuvable): ( Manno 10225 <h> F.-G. Frutaz Fontana De Antonio Î Manno 10225 <d> F.-G. Frutaz Fontana Telle la situation à cette époque: la copie Bérard étant devenue introuvable, et le ms. St.P. 441'·\ contenant en réalité le Receuil (!) des infeudations, on était porté à conclure que le Recueil des franchises de 1725, devait se considérer définitivement perdu. Un véritable coup de scène se produisit quelques années après. Vers 1928, l'historien Carlo De Antonio, qui était en train de rédiger son ouvrage cité, sur Aoste et Emmanuel-Philibert, eut la chance de découvrir aux Archives de la Ville une copie du Recueil des franchises de 1725, portant le même titre que celle qui avait jadis appartenu au chanoine Bérard. De Antonio (op. cit., 'p. 159) eut soin de transcrire en note le titre intégral (ce que les auteurs précédents avaient omis de faire) de ce manuscrit qui, cependant, par effet peut-être d'une coquille typographique, porte le millésime de MDCCXX, au lieu de MDCCXXV. Par un sort vraiment malheureux, on perdit bientôt toute trace de cette copie, que l'on peut fort probablement regarder aujourd'hui comme disparue à jamais. Dans l'impossibilité évidente de toute collation, l'équivoque continua à persister jusqu'en 1957, année où, étudiant à Turin les manuscrits de De Tillier, en vue de notre thèse de doctorat, nous nous rendîmes compte personnellement de l'équivoque, en consta– tant que St.P. 441'· 2 n'avait absolument rien à voir avec le Recueil des franchises de 1725! Nous fimes part de cette constatation à notre amï, M. le prof. Julien Pignet, fonctionnaire de la Bibliothèque Royale, qui dans son
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