Bibliotheque de l Archivum Augustanim - 01/05/1985

314 Lin Co/liard LÉCHÈRES (990 rn), au-dessus et au Sud de Promassaz, comme l'indique son nom (patois Létsée = terrain marécageux), où croît la létse, herbe de mauvaise qualité, est un mayen au terrain humide, confinant au Sud avec les bois de Boàte, à l'Ouest avec le couloir de l'Eteley, au levant avec le Val Orsières et son torrent. Des actes des archives Vallaise s'échelonnant de 1418 à 1794 et se rapportant tous à l'Envers de Chambave, donnent les leçons suivan– tes : Lexchieres, Leschieres, Leschères. Mais déjà un acte de 1338 fait mention, in Riperia du super Arlee, du loco dicto Leseres~. LA VARDAZ (780 rn) se situe, au contraire, au levant de Pro– massaz, entre le mayen de l'Ervottesan et le lieu-dit Barma Prenson. Il y a un siècle environ, au Creux de La Vardaz (Lo crôt de la Varda) existait, paraît-il, un groupe de maisons habitées toute l'année. Il ne subsiste actuellement que quelques pans de murs. CHAMPANDRÉ (790 rn). Le nom de ce mayen, à l'Ouest de Promassaz, a subi une évidente déformation. Le Cadastre de 1770-71 nous en offre probablement la leçon exacte: Champ Pendu. Plus tard on trouve dans les actes les variantes suivantes: Chempendu; Champ– pendru; Champ-Pendris et finalement Champ-andré et l'actuel Cham– pandré. Dans un passé encore récent, toute cette zone, jusqu'au Creutson ou Plan de la Frotonière était constituée de nombreux champs de seigle, d'avoine et de chanvre échelonnés le long de la côte soutenus par des murs solides à cause du terrain accidenté (déclio), de façon que les champs en question paraissaient presque comme «suspendus», dont le nom de Champ Pendu. Continuant de Champandré vers l'Ouest, en marge de la nou– velle route pour Thuy, à la limite du Plan de la Teuna , on rencontre quelques débris de murs : c'est tout ce qui reste du hameau de PRAZ (PRoou)-DEssus (814 rn), qui, semble-t-il, n'a jamais égalé en im.– portance l'homonyme et plus septentrional PRAZ (PRoou)-DEssous (748 rn) . La dénomination de ces deux hameaux est tout à fait ~ Inféodation de la part d'Ebal et Aymon de Challant à Jacquemet de Jaye. (Cf. E. GERBORE, op. cit., p. 184).

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